Les maestros du code informatique, ceux qui ont développé Google Suggest, Google Trend et Google Insights for Search travaillent en Israël. Le géant du net américain emploie des virtuoses des deux centres de recherche développement à Haïfa et Tel Aviv. Tout le gratin du web international se presse à la Silicon Wadi (qui veut dire vallée en hébreu), étendue sur une bonne partie du petit territoire.

Des géants du Hightech sont installés en Israël :

  • Motorola,  le groupe de téléphonie partiellement racheté par Google en 2011 est la première entreprise américaine à avoir installé en Israël un centre de R&D en 1964.
  • Google : l’écrasant propriétaire du moteur de recherche à succès a installé deux centres de R&D dans la Silicon Wadi. L’un à Haïfa et l’autre à côté de la capitale économique d’Israël, Tel Aviv.
  • IBM : la société de high tech a installé des centres de R&D en Israël dans les années 70. Elle emploie aujourd’hui plusiuers milliers de personnes dans le pays dans plusieurs pôles dont un à Jérusalem, spécialisé dans le software.

 

 

Logique, car ce pays fourmille de techniciens créatifs, biberonnés à l’université Technion de Haïfa ou Ben Gourion à Beersheva. Ils y apprennent à maîtriser les sciences et techniques, mais aussi tous les trucs des pros du marketing pour bien vendre leurs projets. Israël accueille volontiers les talents issus de l’immigration, qui viennent aussi nourrir cette frénésie créative.

Les start-up foisonnent dans la vallée.

Résultat : sur la « terre promise », les start-up croissent comme des champignons. Le pays totalise des milliers, une jeune pousse pour un peu plus de 2000 habitants. C’est la densité la plus élevée du monde !

Le succès du pays dans la high tech tient aussi à son histoire. Israël, en conflit avec ses voisins arabes, développe depuis les années 70 des techniques militaires de pointe. Ce savoir-faire a bénéficié au secteur des TIC. L’Etat hébreu est par exemple l’un des trois pays les plus avancé dans le domaine de la cyber-défense. Cette expansion a également été portée par le gouvernement, qui investit 5% du PIB du pays dans la R&D.

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