Pro-Israël, Kevin McCarthy, qui est devenu le président de la Chambre américaine des représentants, a fait savoir qu’il écarterait Ilhan Omar, représente démocrate du Minnesota, de la Commission des Affaires étrangères, en partie pour ses critiques d’Israël.

SELON I24NEWS. Kevin McCarthy a été élu président de la Chambre américaine des représentants dans la nuit de vendredi à samedi, mettant fin à un processus marqué jusqu’au bout par de très vives tensions dans les rangs républicains. A force de tractations, le groupe de trumpistes qui paralysait la nomination du quinquagénaire de Californie a finalement cédé. Ils ont mis fin à une pagaille au Congrès, inédite en plus de 160 ans qui préfigure de débats très agités au Congrès américain durant les deux prochaines années. Mais pas sans un dernier baroud d’honneur.

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Le président américain a aussitôt félicité Kevin McCarthy, l’appelant à « gouverner de manière responsable et dans l’intérêt des Américains ». « Je suis prêt à travailler avec les républicains quand c’est possible et les électeurs ont clairement indiqué qu’ils attendaient des républicains qu’ils soient également prêts à travailler avec moi », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Faute de contrôler les deux chambres – ce qui était le cas depuis son investiture en janvier 2021, bien qu’avec une très mince majorité au Sénat – le président américain ne peut plus espérer faire passer de législations majeures. Mais avec un Sénat aux mains des démocrates, les républicains non plus.

Les électrons libres trumpistes ont fait durer le suspense jusqu’au bout de l’élection, bloquant une dernière fois la candidature de l’élu au 14ème vote, provoquant une véritable pagaille dans l’hémicycle. Kevin McCarthy s’est alors dirigé vers le groupe de trumpistes, alors que les doigts se pointaient accusateurs. Au milieu du brouhaha, la greffière du Congrès appelait les élus à rester calmes.

Toute la semaine durant, ce noyau dur d’élus conservateurs, qui accuse l’élu de se plier aux intérêts de l’establishment de Washington, a profité de la très fine majorité républicaine décrochée aux élections de mi-mandat de novembre pour jouer les trouble-fête. Ils n’ont fait retomber la pression qu’après avoir obtenu des garanties de taille — dont une procédure visant justement à faciliter l’éviction du « speaker ».

Enfin élu, Kevin McCarthy remplace la démocrate Nancy Pelosi au poste de « speaker ». « Nous devons remettre l’Amérique sur les rails », a-t-il déclaré juste avant de prêter serment.Mais l’élu ressort affaibli de cette élection qui augure d’un mandat très difficile.

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