De nouveaux fruits luttent contre le changement climatique, chronique de Jean-François Strouf.

Le réchauffement climatique a causé quelque 300 millions de shekels (96,5 millions de dollars) de dommages à l’agriculture israélienne en 2021, et les plus durement touchés sont les fruits, évidemment en particulier les fruits d’été comme les pêches, les nectarines et les prunes.

Nous allons nous rendre virtuellement dans la vallée du Houla au nord d’Israël auprès de la famille Ben Dor qui possède une pépinière qui sélectionne par croisements et tests successifs des fruits pour sélectionner de nouvelles variétés et de nouveaux produits qui ont une saveur spéciale et des caractéristiques différentes.

Et le caractère pionnier perdure depuis 140 ans. Son programme de croisement existe depuis 40 ans, mais l’entreprise familiale n’a vraiment commencé à le développer que pendant la pandémie de COVID-19, lorsque les exportations ont chuté. Elle s’est récemment concentrée sur le développement de fruits étranges et intéressants qui résistent à l’intensification des conditions météorologiques.

Plumegranates, aromacots et blackots. Ce ne sont là que quelques-uns des fruits étranges et surtout savoureux cultivés par la pépinière ben Dor. Mais le plus incroyable c’est que ces fruits résistent peu ou prou à tout :  coups de soleil, au stress thermique et au feu bactérien, une maladie contagieuse qui cause des pertes économiques annuelles considérables à tous les agriculteurs dans le monde.

On sait que depuis longtemps les agriculteurs cherchent de nouvelles espèces en les sélectionnant et en les croisant. Mais là, c’était vraiment « le fruit » si je puis dire du hasard ! Tout a commencé lorsque Marks & Spencer, un grand détaillant britannique, a demandé une prune jaune spécifique qui leur manquait dans leurs rayons. Leur première sélection a donc été de compléter l’approvisionnement de cette marque.

Le plumegranate, qui a une chair rouge foncé, comme une grenade – mais avec une teneur en antioxydants trois fois plus élevée.

La prune pastèque, à la peau verte et à la chair rouge foncé, et la poire Eden. Les deux variétés uniques sont plus juteuses, plus sucrées et plus croquantes que leurs homologues conventionnelles.

https://www.radioj.fr

Partager :