Benjamin Netanyahou a nommé, mardi soir, Tzachi Hanegbi à la tête du Conseil de sécurité nationale, en remplacement d’Eyal Hulata. Tzachi Hanegbi, 65 ans, a dirigé plusieurs ministères au cours des trois dernières décennies, notamment ceux de la Santé, de la Justice et de la Sécurité intérieure.
Il a également été ministre chargé de superviser les agences de renseignement du Mossad et du Shin Bet, l’Agence de l’énergie atomique et les liens de sécurité avec les États-Unis. Tzachi Hanegbi, journaliste et parachutiste pendant son service dans l’armée israélienne, a occupé le poste de vice-ministre des Affaires étrangères et de chef de la puissante commission des affaires étrangères de la Knesset. Il est considéré comme un expert du programme nucléaire iranien.
Le mois dernier, Tzachi Hanegbi avait déclaré qu’il pensait que Netanyahou ordonnerait une frappe sur les installations nucléaires iraniennes si les États-Unis ne concluaient pas un nouvel accord nucléaire avec Téhéran et ne prenaient pas eux-mêmes des mesures. S’adressant aux informations journalistes de la Chaîne 12, Hanegbi a affirmé que dans une telle situation, Netanyahou « agira, selon moi, pour détruire les installations nucléaires en Iran ».
Hanegbi a, par le passé, menacé d’une éventuelle frappe israélienne pour empêcher l’Iran de développer une arme nucléaire. Il a également dû comparaitre devant la justice au cours de sa carrière, blanchi pour des accusations de corruption et de fraude, et reconnu coupable de parjure. L’affaire portait sur des nominations faites lors de son passage au ministère de la Protection de l’environnement.