Amazon a embauché à tour de bras pendant la pandémie, mais depuis, son bénéfice a baissé de 9% en un an. Amazon a confirmé jeudi avoir entrepris de licencier du personnel (Israël n’est pas touché) pour faire face à la crise économique, après plusieurs jours de rumeurs au sujet d’un plan social chez le géant du commerce en ligne. « L’économie reste dans une situation compliquée et nous avons embauché rapidement ces dernières années », a noté Andy Jassy, le patron du groupe américain, dans une note interne publiée sur le site d’Amazon.

D’après plusieurs journaux américains, la plateforme et ses différentes antennes vont licencier environ 10.000 employés. « Il va y avoir plus de réductions de postes au fur et à mesure que les managers font des ajustements. Ces décisions seront communiquées aux employés et organisations concernés début 2023 », a détaillé le directeur général.

Une réduction de 10.000 employés représenterait un peu moins de 1% de la masse salariale actuelle du groupe, qui comptait 1,54 million d’employés dans le monde fin septembre, sans compter les travailleurs saisonniers, recrutés en période d’activité accrue, notamment pour les fêtes de fin d’année. La société avait annoncé il y a deux semaines un gel des embauches dans ses bureaux. Et ses effectifs ont déjà diminué par rapport au début de l’année, quand elle employait 1,62 million de personnes à temps plein ou à temps partiel.

Amazon a embauché à tour de bras pendant la pandémie, pour répondre à l’explosion de la demande, doublant ainsi son personnel mondial entre début 2020 et début 2022. Mais le géant américain de la distribution a vu son bénéfice net baisser de 9% sur un an au troisième trimestre. Et pour le trimestre en cours, la période cruciale des fêtes de fin d’année, le groupe anticipe une croissance anémique au regard de ses standards, comprise entre 2% et 8% sur un an. Beaucoup de sociétés technologiques qui avaient beaucoup recruté pendant la pandémie ont récemment annoncé des plans sociaux, dont Meta (Facebook, Instagram), Twitter, Stripe et Lyft. I24NEWS.

LE PLUS.

Plusieurs centaines d’employés anonymes de Google et d’Amazon ont fait part, dans une lettre ouverte publiée mardi, de leur rejet de la décision prise par leurs employeurs de construire des centres de données régionaux, des données basées sur le cloud, au sein de l’État juif.

Ils s’opposent également à la fourniture de services à Israël, précisant qu’ils veulent que tous les liens soient rompus avec l’armée israélienne.

Selon le courrier, qui a été publié par The Guardian, plus de 90 salariés de Google et plus de 300 « employés originaires de différents milieux » d’Amazon ont signé la missive.

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