La banque israélienne Léumi aimerait exploiter les opportunités d’investissement en Arabie Saoudite, a déclaré son président Samer Haj Yehia lors d’un forum d’affaires à Riyad.

Sa venue sur le sol saoudien illustre la tendance observée d’un dégel des relations israélo-saoudiennes.

La présence de la banque Leumi, l’une des deux plus grandes banques israéliennes, à l’événement annuel phare du royaume saoudien en matière d’investissement, laisse entendre qu’il s’agit d’un nouveau geste de Riyad en faveur d’un resserrement des liens avec l’État juif, après la normalisation des relations avec Israël en 2020 des Émirats arabes unis et de Bahreïn

« Nous avons constaté que de nombreux investissements sont en cours, et nous voulons y participer, que ce soit du côté des paiements, de la vente au détail ou des crypto-monnaies », a déclaré Samer Haj Yehia lors d’un panel du forum Future Investment Initiative (FII).

La conférence s’est déroulée sur fond d’apaisement des tensions au Moyen-Orient face à l’agression iranienne, incitant Riyad et Jérusalem à tisser des liens plus forts, mais secrets.

La semaine dernière, Hossein Salami, le commandant en chef des Gardiens de la révolution iranienne, a mis en garde l’Arabie Saoudite contre sa « dépendance » à l’égard d’Israël, affirmant que cela signerait la fin du royaume.

La FII est une vitrine de la volonté du prince héritier saoudien de moderniser son pays et de sevrer son économie des revenus pétroliers et d’attirer les capitaux étrangers.

En 2020, la Banque Leumi avait signé des protocoles d’accord avec deux grandes banques des Émirats arabes unis, la First Abu Dhabi Bank et l’Emirates NBD.

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