Israël fait figure de mauvais élève concernant les accidents de la route. Si dans plusieurs pays européens le nombre de morts sur les routes a diminué du tiers voire de moitié pendant ces dix dernières années, la baisse la moins importante est enregistrée en Israël et s’élève à seulement -4.9%.
On déplore chaque année plus de 300 morts sur les routes israéliennes.
Lors de l’approbation d’un plan quinquennal, le Premier ministre Lapid a évoqué son histoire personnelle puisqu’il a perdu sa soeur dans un accident de la route, en 1984: »
Cette lutte, nous la portons au plus profond de nous. Je me souviens du jour où je suis rentré à la maison, mes parents étaient debout à l’entrée, ils m’attendaient en train de pleurer. Ils m’ont annoncé que ma soeur de 24 ans avait été tuée dans un accident de voiture.
Chaque accident rapporté par la presse c’est une famille détruite. La plupart des accidents peuvent être évités par de bonnes décisions. L’Etat d’Israël n’a pas assez fait pour lutter contre les accidents de la route alors que durant ces dernières années, les autres pays ont considérablement réduit les accidents dramatiques parce qu’ils ont travaillé correctement ».
L’association Or Yarok qui milite pour des mesures plus importantes afin de diminuer les accidents, s’est félicitée de cette décision et a appelé à aller encore plus loin, afin que les bonnes volontés ne restent pas au stade des paroles.