Le Pr Manuel Trachtenberg est un économiste connu. Il fut le chef du Conseil national de l’économie au cabinet du Premier ministre, et membre de la commission des Finances de la Knesset. Il enseigne à l’École d’économie de l’Université de Tel-Aviv.

Mais sa notoriété lui est venue de son rôle de président de la commission chargée d’examiner les revendications de la contestation publique de 2011 contre la politique socio-économique du gouvernement. Il avait soumis alors au Premier ministre Benjamin Netanyahou, un rapport qui comprenait des recommandations pour des corrections et des changements de cap. Le rapport du « Comité Trachtenberg » est cité à ce jour comme la Torah de la nécessaire politique économique.

 

Prof. Trachtenberg, quel est le problème économique à la veille des élections 2022 ?

« Je le place dans la contradiction frappante entre l’excellente situation macroéconomique de l’État d’Israël et le sentiment d’étouffement et de frustration microéconomique, au bord du désespoir, d’un ménage israélien moyen. Cette contradiction est le résultat de la politique gouvernementale qui oblige le citoyen à acheter les services de base dont l’État a besoin avec le meilleur de son argent et peut lui fournir. Nous sommes devenus un pays riche dont les citoyens sont appauvris.

« La force de l’économie d’Israël, n’est pas un phénomène passager. Israël a surmonté avec succès des crises économiques. Il suffit de regarder les chiffres de croissance fantastiques pour le 2ème trimestre, environ 7% sur une base annuelle, et la reprise des exportations. Le rapport entre la dette publique et le produit intérieur est l’un des plus bas de l’OCDE. Depuis 20 ans, nous avons d’importants excédents dans la balance des paiements internationale accumulant des réserves importantes de devises étrangères.

Et l’inflation ? En juillet, l’indice a bondi de 1,1 % et par rapport à juillet de l’année dernière de 5,2 %.

« L’augmentation anormale de l’indice avait des raisons saisonnières telles que l’augmentation des vols à l’étranger après deux ans de pandémie, et des raisons mondiales telles que les prix du carburant et des denrées alimentaires. La plupart d’entre eux sont considérés comme temporaires et devraient passer ou au moins s’affaiblir. Il n’est pas nécessaire de prendre des mesures irréfléchies – l’appréciation du shekel contribuera également à freiner l’inflation. En tout cas, le rythme des prix monte ici beaucoup plus lentement que dans le reste du monde. »

 

D’où vient alors notre sentiment de frustration et d’amertume ?

« Le citoyen sent que quelque chose de fondamental ne va pas dans l’échelle des priorités socio-économiques de son gouvernement, quand la force de l’économie nationale ne s’exprime pas au sein de son foyer.  Le gouvernement a transféré le fardeau du financement du secteur public, comme il est de coutume dans les pays avancés, sur les épaules des familles. Ces domaines sont : le logement, les transports, l’éducation de la petite enfance et l’assurance maladie.  Je propose de tout reconsidérer et la placent sur la base du souci du citoyen. La base qui a été négligée et oubliée.

Adapté d’un article de Globes.

La suite de l’article se trouve dans le prochain numéro d’Israël Magazine

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