Le Député Eli Cohen a déclaré à Maariv que les « sociétés monopolistiques en Israël, utilisent leur pouvoir pour provoquer l’inflation constante des prix à la hausse. Son projet de Loi, encore à l’étude, contraindrait les entités, définies comme exerçant un monopole, à publier des rapports clairs et à dissiper le brouillard dissimulant leurs activités.

Pour le député du Likoud et ancien ministre de l’Économie, Eli Cohen, les monopoles en Israël « ne sont pas tombés du ciel ».

Le coût de la vie : un dossier prioritaire.

Le dossier du coût de la vie en Israël devient aussi vital que celui de la sécurité et il sera celui sur lequel il faudra savoir répondre, lors du prochain scrutin électoral, le 1er novembre. Eli Cohen le promet, dès que le Likoud reviendra au pouvoir, il reprendra ce qu’il était en train de faire, au moment de le quitter : s’occuper du climat de négligence, concernant la façon dont ces entreprises monopolistiques gèrent leurs affaires et imposent leurs tarifs à la société toute entière.

Afficher les tarifs pour stimuler la concurrence.

Pendant son exercice du pouvoir, le ministre de l’Économie Cohen a contraint les groupes à publier leurs prix, dans les magasins de détail et les chaînes de pharmacie. Cette obligation d’affichage a permis d’accroître la concurrence et de donner l’occasion aux consommateurs de faire leurs achats dans les magasins proposant les prix les moins chers.

« Ces temps-ci, nous subissons une vague d’augmentations des prix dans diverses industries, telles que le secteur alimentaire, le carburant, le logement et bien d’autres produits de consommation courante », déclare Cohen.

« Les entreprises monopolistiques en Israël utilisent leur position d’influence pour falsifier les prix. Elles emploient des pratiques inappropriées pour augmenter leurs profits aux dépens des consommateurs et des petites entreprises.

L’ancien ministre a lancé un projet de loi qui obligerait les entités définies comme exerçant un monopole -et qui ne sont pas cotées en bourse comme Lyman Schlissel ou Kimberley Clark – à publier leurs rapports financiers. Le public pourra ainsi évaluer leurs bénéfices, comment ils les ont réalisés, ce qui encouragera l’entrée des concurrents sur ces marchés.

L’épais brouillard des affaires.

Cohen a expliqué que cette obligation de publier dissipera l’épais brouillard commercial dans lequel ils opèrent : la transparence permettra au public et aux médias d’examiner la conduite commerciale et financière de ce monopole, « rendant ainsi plus difficile pour lui d’agir d’une manière qui puisse nuire à l’intérêt public ».

Il a également indiqué que les grands importateurs de biens de consommation, tels que Diplomat, ont décidé, il y a deux semaines, de reporter la hausse des prix qu’ils avaient prévu de mettre en œuvre.

Marc Brzustowski.

COPYRIGHTS ET SOURCES israelmagazine.co.il

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