Ben & Jerry’s et sa société mère Unilever ne sont pas parvenus à un accord à l’amiable sur un différend concernant la vente de l’activité israélienne du fabricant de glaces, rapporte Reuters.
Ben & Jerry’s a intenté le mois dernier une action en justice contre sa société mère Unilever Plc (ULVR.L) afin de bloquer la vente de ses activités en Israël à un titulaire d’une licence locale, affirmant que la vente de ses glaces en Cisjordanie était incompatible avec ses valeurs.
La plainte déposée devant le tribunal fédéral de Manhattan indique que la vente annoncée le 29 juin menace de porter atteinte à l’intégrité de la marque Ben & Jerry’s que le conseil d’administration de Ben & Jerry’s s’est engagé à protéger lorsqu’Unilever a acquis la société en 2000.
L’année dernière, Ben & Jerry’s a déclaré qu’elle mettait un terme à ses ventes dans les « territoires palestiniens » parce que cela était « incompatible » avec ses valeurs.
Ben & Jerry’s et Unilever avaient convenu à la mi-juillet d’essayer de trouver un accord à l’amiable avant le 28 juillet.
Les discussions n’ont pas abouti parce que Ben & Jerry’s ne veut pas « céder » sur sa mission sociale et sa position sur les droits de l’homme, a déclaré une source.
Le directeur général d’Unilever, Alan Jope, a affirmé cette semaine, lors de la conférence sur les résultats trimestriels de la société, que « l’avenir à long terme » de Ben & Jerry’s « fait partie d’Unilever ».
« Ben & Jerry’s a largement de quoi s’investir dans sa mission de justice sociale sans s’égarer dans la géopolitique », a-t-il dit.