Première victoire d’étape sur le Tour de France pour l’équipe Israel-Premier Tech

Le cycliste australien Simon Clarke a remporté mercredi la cinquième étape du Tour de France entre Lille et Arenberg, au terme d’un sprint et d’une course haletants

 

Le cycliste australien Simon Clarke de l'équipe Israel-Premier Tech, deuxième à gauche, est félicité par son coéquipier britannique Chris Froome, au centre, et un autre membre de l’équipe après sa victoire sur la cinquième étape du Tour de France à Arenberg Porte du Hainaut, en France, le 6 juillet 2022. (Crédit : Tim De Waele/Pool Photo via AP)

Le cycliste australien Simon Clarke de l’équipe Israel-Premier Tech, deuxième à gauche, est félicité par son coéquipier britannique Chris Froome, au centre, et un autre membre de l’équipe après sa victoire sur la cinquième étape du Tour de France à Arenberg Porte du Hainaut, en France, le 6 juillet 2022. (Crédit : Tim De Waele/Pool Photo via AP)

Le cycliste australien Simon Clarke de l’équipe Israel-Premier Tech a remporté mercredi la cinquième étape du Tour de France entre Lille et Arenberg Porte du Hainaut, offrant à l’équipe israélienne sa première victoire sur la mythique course.

Clarke a battu ses compagnons d’une échappée formée dès le premier quart d’heure de course. Remonté in extremis sur la ligne dans un sprint haletant, la photo-finish a été nécessaire pour le départager du Néerlandais Taco van der Hoorn – tous deux ont terminé l’épreuve en 3 heures 13 minutes 35 secondes.

Les onze secteurs pavés, sur 20 kilomètres (sur les 157 kilomètres de l’étape), ont ainsi livré une course palpitante, dans la poussière, avec suspense, chutes et crevaisons. Le Belge Wout van Aert a conservé son maillot jaune.

À près de 36 ans, Clarke a remporté là pour la première fois une étape du Tour. Professionnel au plus haut niveau depuis 2011, il a remporté son septième succès dans un palmarès qui comporte deux étapes de la Vuelta. Il a signé au sein de l’équipe israélienne en janvier de cette année.

S’exprimant après sa victoire, Clarke a remercié l’équipe israélienne pour l’avoir accueilli et lui avoir offert l’opportunité de participer à la course.

« Je n’avais pas d’équipe au début de l’hiver, mais j’ai continué à me dire que c’était encore possible d’y arriver », a-t-il déclaré à l’issue de l’étape. « Puis Israel-Premier Tech m’a fait une proposition et donc je me suis retrouvé avec cette opportunité. Aujourd’hui, je suis très heureux de pouvoir les récompenser de me l’avoir offerte. C’est la preuve que tout peut arriver si on saisit sa chance. Ce matin, le directeur sportif m’a dit ‘aujourd’hui c’est une échappée’. Or les étapes que j’ai gagnée sur la Vuelta et le maillot rose que j’ai porté sur le Giro c’était déjà en première semaine, sur des échappées. Alors je me suis dit que c’était peut-être mon jour. Mais je n’arrive toujours pas à y croire, c’était très serré dans le final. J’ai dépassé Taco dans les 50 derniers mètres. Sur la Vuelta, c’était des finishs similaires. Quand Powless était devant, j’ai choisi d’attendre et surtout de surveiller Edvald Boasson Hagen. On a commencé à sprinter dans le dernier virage, j’ai donné tout ce que j’ai pu jusqu’à la ligne. Cela fait 20 ans que j’ai déménagé en Europe pour devenir cycliste et je vais avoir 36 ans pendant ce Tour. Et enfin mon rêve devient réalité. »

« Imaginez ce que je ressens aujourd’hui, ça dépasse ce que j’imaginais… Merci à mon équipe, qui m’a redonné une chance », a-t-il déclaré dans une autre interview. « J’essaye de saisir les opportunités, c’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Ce matin, je me suis dit ‘Pourquoi pas moi ?’. Même avec cinq coureurs à l’avant, il fallait y croire. »

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