En un an les prix de l’immobilier en Israël ont augmenté de 16%. Ils étaient déjà élevés avant cette augmentation et aujourd’hui que ce soit à l’achat ou à la location, les prix atteignent des sommets.

A Netanya, un appartement avec vue sur la mer, rue Ehoud Manor, de quatre pièces de 176 m2, avec une terrasse de 30 m2, dans une résidence avec piscine et salle de sport a été loué à pas moins de 17000 shekels par mois.

A l’achat ce n’est guère mieux: un trois pièces au centre-ville de Netanya, de 91 m2 coûte près de 1900000 shekels.

Si l’on regarde dans la capitale, là aussi, les prix s’envolent: un 3 pièces à Guilo de 60 m2 peut coûter jusqu’à 1700000 shekels et on peut vite dépasser les 4 millions de shekels dès que l’on s’intéresse à des cottages ou des duplex.

Les villes du centre du pays ne sont pas en reste: un 4 pièces à Raanana peut atteindre les 3 millions de shekels et à Rehovot, il se vendra à plus de 2 millions de shekels.

 

Miha Klein, le directeur d’Africa Israel Residences, a estimé sur le site Bizportal que les conditions qui ont favorisé une telle augmentation des prix sont toujours réunies. Malgré les déclarations et les mesures prises par le gouvernement, il ne prévoit pas d’atténuation de la hausse des prix du logement dans les prochains temps, au contraire.

D’après Klein, cette hausse conséquente enregistrée l’année qui vient de s’écouler n’a pas empêché les transactions immobilières de bien se porter. Pour lui, l’année 2021 a été très bonne et 2022 s’annonce bien aussi.

Il s’explique ainsi ce paradoxe entre des prix qui montent et un marché qui ne tend pas vers la récession:  »Il y a beaucoup de gens qui peuvent se permettre d’acheter même si la proportion de personnes qui ne le peuvent plus a augmenté. Il y a toujours une frange de la population – dans la hitech ou des investisseurs – qui peuvent se permettre d’acheter un appartement même si les prix ont augmenté. Il est vrai que ces acheteurs ne sont pas très nombreux mais pour nous et les autres sociétés de construction immobilière, c’est suffisant. N’oublions pas aussi que certains acheteurs sont des propriétaires qui ont vendu leur bien, en réalisant une plus value et peuvent donc aussi acheter plus cher ».

Et Klein conclut avec une note pessimiste:  »Pour ceux qui ne peuvent pas acheter aujourd’hui, le rêve de devenir propriétaire ne va faire que s’éloigner ».

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