Le ministre qatari des Affaires étrangères Al-Thani a déclaré que son pays maintiendrait  « des relations de travail » avec Israël mais que des relations formelles étaient peu probables. Il a exclu la possibilité que l’État du Golfe normalise ses relations avec Israël.

Al-Thani a déclaré au site d’information Axios que bien que Doha ait précédemment maintenu des liens avec Israël « quand il y avait des perspectives de paix » avec les Palestiniens, il a « perdu espoir » après la guerre de Gaza de 2008-2009.

FRANCE. QATAR.

La France est le deuxième pays européen dans lequel le Qatar investit le plus, à égalité avec l’Allemagne et derrière le Royaume-Uni, avec des participations de 25,3 milliards d’euros en 2019, selon une étude publiée mercredi par le cercle économique franco-qatari Qadran avec HEC.

Sur ce total, 7,1 milliards sont investis dans l’immobilier (hors hôtellerie et investissements de particuliers).

Dans le détail, l’étude réalisée  précise que les actifs du pays organisateur de la prochaine Coupe du Monde de football sont valorisés à 5,3 milliards d’euros dans les secteurs de l’industrie et de la construction avec « des participations importantes dans des fleurons nationaux » comme Vinci, Total, Suez ou Airbus.

Selon cette même source, les participations du Qatar dans le commerce de détail pèsent pour 4,2 milliards d’euros, celles dans le transport et le tourisme pour 3,4 milliards d’euros, celles dans les télécoms et médias pour 2,3 milliards d’euros.

Le chiffre de 7,1 milliards d’euros pour l’actif immobilier correspond aux « activités immobilières et (à) la valeur totale de l’actif net immobilier détenu par des sociétés qataries ou affiliées ». « Les investissements immobiliers résultant de personnes physiques ne sont pas comptés », précisent les auteurs de l’étude, selon qui « la valorisation des titres des entreprises et participations qataries en France fin 2021 est semblable à celle de 2019. »

Les échanges commerciaux entre les deux pays, tirés « par les exportations françaises de biens d’équipement » et le matériel militaire, « et les exportations qataries de gaz et produits dérivés des hydrocarbures », ont cru en moyenne de 16% par an depuis 2000.

Le président de ce cercle économique créé en 2015, Omer Acar, a dit dans un communiqué s’attendre « à ce que cette dynamique se poursuive et s’intensifie dans les années à venir, notamment grâce à l’impulsion donnée par les nouveaux partenariats initiés entre nos entreprises dans le cadre de la Coupe du Monde ».

  • i24News.
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