La commission des finances de la Knesset va approuver pour un vote final un projet de loi sur l’aide financière aux entreprises touchées par la vague omicron.
Lors de l’examen du projet de loi, la commission a amélioré les conditions d’octroi d’indemnités forfaitaires aux propriétaires d’entreprises qui ont subi des pertes en janvier-février de cette année en raison d’une augmentation du nombre de jours de maladie pour les employés et de mises en quarantaine.
Dans les nouvelles conditions, les entreprises dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 300 000 shekels prendront en compte les dommages causés par « omicron » si leurs revenus ont diminué de 25 %. Selon le projet de loi initial (approuvé par les ministres début mai sous la pression du législateur Abeer Kara), des dommages d’au moins 35 % devaient être prouvés. Ainsi, le nombre de bénéficiaires de cette loi augmentera sensiblement.
De plus, la commission parlementaire a décidé d’augmenter la mesure du forfait de 15%. Ainsi, au lieu de 3 000 à 8 100 shekels, les hommes d’affaires pourront obtenir 4 350 à 9 350 shekels, en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Le seuil de perception des allocations a également été abaissé à 25 % pour les grandes entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel de 300 000 à 60 millions de shekels. En termes absolus, nous parlons de paiements de 9350 à 600 mille shekels.
Lors de l’évaluation du droit d’un homme d’affaires au maanak avoda, l’aide reçue l’année dernière au plus fort de la crise corona sera prise en compte. Si, compte tenu des sommes reçues de l’État, le chiffre d’affaires de l’entreprise en 2021 a augmenté de 15 % par rapport au niveau d’avant la crise, l’entreprise ne recevra rien pour les pertes pendant l’« omicron ». Et ici la commission a fait un changement : 10%, pas 15%, apparaissaient dans le texte original.
Malgré ces changements positifs et d’autres, l’opposition va bloquer l’adoption du projet de loi sous cette forme. Les représentants de l’opposition ont déclaré que les hommes d’affaires méritaient mieux, et ils voteront contre en deuxième et troisième lectures.