Après 2 ans d’interruption du coronavirus, le festival gastronomique de Tel Aviv est revenu en force
Le plus grand festival gastronomique d’Israël vient de s’achever. « Tel Aviv Eat » a présenté certains des chefs israéliens les plus célèbres, qui sont également de renommée mondiale.
Des dizaines de restaurants de tout le pays se sont réunis dans la ville qui est devenue ces dernières années une destination pour les gourmets du monde entier alors que les restaurants ont montré leurs compétences et le meilleur de leurs plats. (Gabriel Attal / Radio J.)
La cuisine israélienne comprend les plats originaires d’Israël ainsi que les plats apportés par les Juifs de la diaspora. Déjà avant l’établissement de l’État d’Israël, et particulièrement depuis la fin des années 1970, une cuisine fusion israélienne s’est développée.
La cuisine israélienne a adopté, et continue d’adopter, des éléments de différents genres de cuisine juive, en particulier des styles de cuisines mizrahi, sépharade et ashkénaze. Cette cuisine incorpore beaucoup d’aliments mangés traditionnellement dans les cuisines moyen-orientale et méditerranéenne, avec des plats tels que les falafels et le hoummous, souvent consommés comme de la restauration rapide. Les Juifs ashkénazes ont apporté des plats comme le schnitzel ou le kugel, les Juifs sépharades le bourekas, la matbukha, la mofletta, la chakchouka, le couscous ainsi que des herbes et des épices (comme la harissa), ceux d’Éthiopie l’injera, d’Asie et du Caucase le sambusak ou le kubbeh et les Juifs mizrahim de la cuisine du monde arabe, comme par exemple ceux du Yémen, qui ont apporté la jachnun ou le malawach ou d’Iran avec le gondi. Les Arabes israéliens sont quant à eux connus pour les pâtisseries comme le kanafeh et les Druzes pour leur labneh.
D’autres influences sur la cuisine sont la disponibilité d’aliments communs à la région méditerranéenne, entre autres certains genres de fruits et légumes, produits laitiers et poissons ; les plats traditionnels préparés lors des fêtes ; la tradition de manger cacher et des coutumes alimentaires spécifiques au chabbat et aux différentes fêtes juives, tels le pain brioché khallah, le jakhnoun, le malaouakh, le gefilte fish, le tcholent (khamin) et les soufganiyot.
De nouveaux plats axés sur des produits agricoles tels les oranges, avocats, produits laitiers et poissons, et d’autres fondés sur des phénomènes gastronomiques mondiaux ont été introduits avec les années, et les chefs formés à l’étranger ont apporté des éléments venant d’autres cuisines internationales.