Les véhicules électriques – qui représentent pour le moment un petit 1 % sur les 3,7 millions de voitures en Israël – sont adoptés à un rythme particulièrement effréné.
L’année passée, les ventes ont été plus que multipliées par quatre – 1 900 véhicules ont été achetés l’année dernière et plus de 7 800 ont été importés lors des trois premiers trimestres de l’année 2021 seulement. Le ministère des Transports a enregistré 9 000 voitures totalement électriques qui se déplacent sur les routes de l’État juif, – un chiffre qui devrait doubler l’année prochaine.
La recharge à domicile depuis le salon.
Contrairement à un véhicule traditionnel essence ou diesel, un véhicule électrique fonctionne exclusivement grâce à une batterie qui est rechargée par une prise électrique spéciale. Les véhicules hybrides peuvent jongler entre batterie et moteur par combustion, mais ils doivent être rechargés pour pleinement utiliser leurs batteries. Et contrairement à un plein réalisé dans une station-service, qui ne prend que quelques minutes, une recharge demande du temps. Les propriétaires de Tesla – les véhicules tout-électriques leaders sur le marché israélien, qui représentent environ 60 % des importations de 2021 – affirment qu’il peut falloir « quelques heures » voire « toute une nuit » pour obtenir une pleine recharge.
Selon une enquête réalisée par le ministère de l’Énergie auprès des consommateurs en 2018, l’un des plus grands obstacles à l’adoption généralisée de véhicules tout-électriques est que « des stations de recharge doivent être mises à disposition sur les parkings des habitations et dans les lieux publics ».
Le ministère de l’Énergie – et non le ministère des Transports – a décidé de prendre aujourd’hui le problème à bras-le-corps.
Alors qu’installer une station de recharge chez soi pourrait bien être l’option la plus pratique, elle nécessite de pouvoir profiter d’un espace de parking privé. Mais un grand nombre d’habitants des zones urbaines rencontrent des problèmes de stationnement. Par exemple, Tel Aviv ne dispose que de 130 000 places de parking privé pour une population de plus de 460 000 personnes, et stationner dans la ville – c’est de notoriété publique – est (très) très difficile.
Times of Israel.