Afin de permettre aux jeunes couples d’acheter leur premier appartement et d’accéder au marché immobilier avec plus de facilité, des modifications sont en cours dans le système fiscal pour réduire les coûts d’achat d’une première propriété.

Au début du mois, la commission des Lois a approuvé une série d’amendements qui incluent une hausse du plafond de paiement de la taxe d’achat de 1 805 000 shekels à 1 930 000 shekels.

Cette mesure vise à réduire les coûts associés à un premier achat, les montants inférieurs à ce niveau étant exonérés de la taxe d’achat. Cette mesure s’applique spécifiquement aux primo-accédants israéliens et vise à continuer de réduire la demande de biens immobiliers israéliens émanant d’investisseurs (ménages possédant deux logements ou plus).

Elle vise également à réduire la demande des acheteurs étrangers, qui ne bénéficieront pas des mêmes avantages que les acheteurs israéliens.

Par ailleurs, la commission a approuvé un ensemble d’avantages fiscaux pour les propriétaires privés disposés à affecter des terrains à la construction résidentielle et à exercer des droits de construction dans un bref délai.

Les propriétaires qui conservent des terrains vides seront contraints de payer beaucoup plus d’impôts. L’objectif de cette législation est d’encourager le développement de terrains privés à usage résidentiel, afin de contribuer à augmenter l’offre de logements à court et moyen terme.

Ces mesures sont complémentaires à celles qui ont déjà été annoncées pour encourager le redéveloppement des centres urbains et servent à pousser l’autorité foncière israélienne à débloquer davantage de terrains destinés au développement résidentiel.

Avigdor Liberman, ministre des Finances, a toujours affirmé que la meilleure façon de contrôler la hausse des prix des logements est de trouver des moyens d’augmenter l’offre de logements disponibles en tant que résidences principales plutôt qu’en tant que propriétés d’investissement.

Times of Israel.

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