ISRAELVALLEY SPECIAL. Sur le Boulevard Rothschild à Tel-Aviv nous avons détecté une « race » nouvelle de startups israéliennes spécialisées dans la gestion du « KYC », know your customer.

Elles signent de nombreux contrats avec des institutions financières internationales de premier rang. Ce domaine hightech tout à fait nouveau attire de nombreux entrepreneurs israéliens spécialisés dans la finance etla conformité.

Selon (1) : « Vérifier l’identité d’un client n’est pas une simple formalité pour les banques et assureurs. Communément appelé le KYC, pour know your customer, ce processus peut parfois prendre plusieurs semaines pour la clientèle entreprise. Et coûter beaucoup d’argent.

Selon une étude de Thomson Reuters auprès de banques britanniques, elles dépensent chacune en moyenne 47,8 millions d’euros par an pour la conformité KYC.

Pour réduire cette charge, les établissements financiers se tournent vers les regtech, ces fintech de la conformité, qui s’occupent de vérifier l’identité des consommateurs.

Selon le cabinet britannique FinTech Global, entre 2012 et 2017, 23,1% des investissements dans des solutions regtech concernaient celles du KYC. Un chiffre qui s’explique notamment par le contexte réglementaire avec notamment l’entrée en vigueur du règlement européen sur la protection des données (RGPD).

« On assiste à une explosion des exigences réglementaires et les complexités qui vont avec. Les plus grands groupes bancaires ont désormais des équipes de compliance qui comptent des milliers de personnes », souligne Paul Mizrahi.

Même si le business autour de la vérification d’identité ne date pas d’hier, il connait un boom depuis quelques mois. « Il y avait déjà un secteur existant avec des éditeurs de logiciels financiers qui faisaient notamment du KYC. On voit apparaître une nouvelle génération de regtech qui apporte de vraies évolutions technologiques comme la biométrie, l’identification vidéo, l’intelligence artificielle et évidemment la blockchain« , indique Paul Mizrahi.

Créées ces dernières années, ces start-up sortent progressivement leurs produits et commencent à signer leurs premiers contrats avec des institutions financières. »

(1) .journaldunet.com

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