La mise en place d’un plan de soutien de 50 milliards USD (dont 10 milliards de garanties et 12% du PIB) en 2020
a fait passer la dette publique de 60% du PIB à fin 2019 à 71% actuellement.
Le défi sera de limiter ce taux d’endettement à environ 70% sur le court terme, à un moment où l’effort de création et de modernisation des infrastructures (transports de personnes et de données) est estimé à 2 points de PIB pendant dix ans.
Bien que le poids du remboursement de la dette augmente, le déficit budgétaire se résorbe plus vite que prévu grâce à l’augmentation des recettes liées à la reprise économique et aux succès de la haute technologie.
De 2020 à 2022 le déficit passera de 11,6% du PIB à 5,5% du PIB attendus en 2021 puis 3,9% en 2022.
La dynamique de croissance qui est anticipée pour 2022 est supérieure à celle qui prévalait avant la pandémie (3,5%
en 2019, 7,1% en 2021, 4,2% estimé en 2022. C’est au-dessus des pays comparables de l’OCDE.
Eric Sayettat
Chef du service économique
tresor.economie.gouv.fr