La publication de l’indice des prix à la consommation par l’Institut national des statistiques pour le mois de février 2022 est paru. En un an, l’indice a augmenté de 3.5% et de 0.7% sur le seul mois de février.
Le rapport fait état d’une forte augmentation des prix de l’immobilier, avec un taux de 13% sur une année. Le ministre des Finances a fixé comme objectif pour 2022 une augmentation entre 5 et 6%. Il semblerait que ce sera difficile à atteindre.
Si l’on entre dans le détail, la plus forte augmentation de l’immobilier est enregistrée dans le région centre avec +14.5%, puis vient Jérusalem avec +13.6% et Tel Aviv avec +12.8%, le sud avec +11.8%, Haïfa avec +10.9%, la région nord avec +9.6%.
Au niveau de l’alimentation générale, sur une année, les prix ont augmenté de 0.6% tandis que celui des fruits et légumes frais a augmenté de 5.3%. Celui des transports de 1.9%. La bonne nouvelle vient du secteur de l’habillement avec une baisse de 3.2% des prix constatés.
La publication de ces chiffres confirme ce que les consommateurs ressentent déjà depuis un moment, la vie devient de plus en plus chère.
Par ailleurs, les économies dans le monde et Israël, en particulier, se préparent à une augmentation du taux d’intérêt américain que devrait annoncer la Banque Fédérale américaine, demain (mercredi).
Dans le contexte de la guerre en Ukraine, les estimations de la plupart des banques, des groupes d’investissement et des analystes sont que le taux d’intérêt aux Etats-Unis sera augmenté de 0.25% et jusqu’à 0.5%. Les économistes estiment même que d’ici au printemps 2023, le taux d’intérêt sera revu à la hausse entre trois et cinq fois.