Le ministère israélien de l’Économie et de l’Industrie a affirmé lundi que jusqu’à présent, il n’y a pas eu de perturbations dans les échanges de biens et de services avec l’Ukraine et la Russie, malgré l’invasion russe de son voisin occidental qui se poursuit, mais il a mis en garde contre de possibles augmentations de prix sur les importations agricoles brutes vers Israël, comme le blé.

La Russie et l’Ukraine sont toutes deux de grands exportateurs de blé et d’autres céréales et la crise menace de perturber la chaîne d’approvisionnement mondiale. La Russie est le premier fournisseur mondial de blé et l’Ukraine représente environ 12 % de l’offre mondiale, selon le ministère américain de l’agriculture.

Selon S&P Global Platts, les exportations de blé ukrainien entre juillet 2021 et juin 2022 devraient atteindre 22,5 millions de tonnes. Le ministère américain de l’agriculture prévoit que les exportations de blé du pays s’élèveront à 24,2 millions pour cette période.

Selon une évaluation de Ron Malka, directeur général du ministère de l’Économie, il ne devrait pas y avoir de pénurie de produits essentiels mais « il pourrait y avoir des augmentations de prix en raison des difficultés d’approvisionnement résultant des combats en Ukraine », a déclaré le ministère dans un communiqué.

Times.

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