EDITORIAL. DR. La commandante de Galei Tsahal, Galit Altenstein a annoncé que le journaliste Yaakov Berdugo « cessera d’émettre son émission quotidienne avec le journaliste Yaron Wilenski ». Il y a quelques mois, son temps d’émission avait été réduit.
Rien à voir avec ses opinions politiques, j’ai toujours été étonné par la vulgarité du personnage. Berdugo n’a pas les compétences minimales d’un journaliste (il n’a jamais eu de formation ni d’expérience dans le domaine du journalisme). Son comportement (il aboie sans cesse) ressemble plutôt à celui d’un vendeur de poisson du Shouk Hacarmel qui hurle sans cesse pour attirer l’attention des acheteurs. Arrivé « par accident » à Galei Tsahal il avait accumulé un pouvoir médiatique énorme. Son départ a été salué avec un immense « ouf » de satisfaction à la radio.
LE PLUS. Yaakov Berdugo ne cache pas ses idées de droite et son opposition au gouvernement actuel. Les réactions sont très nombreuses à droite. L’ancien Premier ministre Binyamin Netanyahou y voit une « nouvelle preuve du piétinement de la démocratie et de la liberté d’expression que pratique l’actuel gouvernement de gauche ». Le député Amir Ohana (Likoud) a annoncé qu’il n’accordera plus d’interviews à cette stations de radio. Le Likoud a lancé un appel à ses députés leur demandant de refuser toute interview sur Galei Tsahal.
Selon le Times of Israel : « Yaakov Bardugo, « analyste politique » se livre sans relâche à une propagande pro-Netanyahu, éviscérant les critiques ou les rivaux du Premier ministre avec férocité et en disposant d’un temps d’antenne nettement supérieur à celui de n’importe quel autre partisan de Netanyahu – voire supérieur à celui du Premier ministre lui-même ».
Times of Israel : « Bardugo, 55 ans, est un phénomène rare – même au sein de l’arène médiatique d’aujourd’hui où la politique, les intérêts particuliers et le journalisme semblent se mélanger plus que jamais auparavant. Pendant les années 1980 et 1990, il était un jeune activiste du Likud, connu comme étant un conseiller proche du secrétaire aux Affaires étrangères du parti de l’époque, David Levy, et du magnat autrichien du casino Martin Schlaff.
Pendant la première apparition de Netanyahu au poste de Premier ministre, de 1996 à 1999, Bardugo s’était rapproché de lui et il avait été nommé directeur de la compagnie nationale du loto – une fonction de pouvoir, à l’intersection de l’argent et de la politique. Depuis, Bardugo n’a cessé de mélanger les affaires et le militantisme, restant un membre loyal du Likud et un soutien fervent de son leader ».
LE PLUS. La Radio militaire est une anomalie dans le paysage médiatique. Elle avait commencé à émettre en 1950 en tant que service d’information de l’armée, mais des changements législatifs variés survenus au fil des ans en ont fait un service national de radiodiffusion.
Elle est encore intégrée au sein de l’armée et c’est le ministère de la Défense qui est en charge de son budget, mais ses émissions ne sont pas placées sous le contrôle des militaires. Et tandis que la loi exige que l’Autorité israélienne de radiodiffusion supervise les émissions de la station, en pratique, la surveillance civile d’un organe militaire s’est avérée être impossible et aucune instance régulatoire ne supervise ses émissions.
LE PLUS.
Galeï Tsahal, « גלי צה »ל » radio Tsahal ou radio de l’Armée israélienne, également connue sous le nom de Galatz, est une radio nationale israélienne fondée en 1950 et appartenant à l’Armée de défense d’Israël.
Galgalatz fut créée sur la base de la radio Tsahal 2 qui était une station secondaire de la radio Galatz. Tsahal 2 avait été établie en avril 1990.