Nul ne nie que l’année 2020 a été la pire année pour les économies mondiales depuis très longtemps, pour Israël la pire depuis sa création. Le meilleur indicateur de la santé d’une économie est le Produit intérieur brut (PIB) qui est « la valeur totale de la production de richesse annuelle effectuée par les agents économiques résidant à l’intérieur d’un territoire ». Ce marqueur de croissance a été en recul partout dans le monde, en Israël également (-2,6%), mais comme l’a noté l’Ocde dans son rapport annuel, Israël est entré dans la crise du Corona avec une économie solide, ce qui permettra au pays de sortir plus rapidement et de retrouver une économie florissante bien avant la plupart des autres pays de l’Ocde, comme l’a annoncé à plusieurs reprises le Premier ministre.
Une excellente nouvelle en ce sens a été publiée lundi matin par le Fonds monétaire international : Israël est pour la première fois de son histoire entré dans le club des 20 économies les plus fortes du monde (19e place), avec un PIB par habitant qui s’élève à 43,000 dollars à la fin de l’année 2020. le rapport du FMI note l’étonnant résilience de l’économie israélienne malgré la crise mondiale. Pour avoir une idée de ce succès israélien, Israël devance (dans l’ordre) des pays comme le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne, le Japon, ou la France.
En tête de tableau, la première dizaine est formée des pays suivants : Luxembourg, Suisse, Irlande, Norvège, USA, Danemark, Islande, Singapour, Australie et Pays-Bas.