Un rapport direct est constaté entre la décision de la direction de Ben & Jerry’s de son intention de ne plus vendre ses glaces en Judée-Samarie et l’évolution du cours de l’action Unilever dont dépend la compagnie glacière. Six mois après l’annonce spectaculaire des deux dirigeants de Ben & Jerry’s, l’action en bourse d’Unilever a perdu 20,7% de sa valeur.

Ce recul est la conséquence à la fois des actions menées par le ministère israélien des Affaires étrangères, les communautés juives et par les Etats américains qui ont décidé de mesures de rétorsion envers le groupe international. Au moins 33 Etats américains possèdent une loi anti-boycott d’Israël qui a entraîné des retraits d’investissements et de placements massifs.

Avi Singer, directeur de Ben & Jerry’s en Israël (en franchise) jusqu’à la fin 2022, a réagi : « Il s’agit d’un énorme coup de pouce dans la lutte que je mène contre la décision d’Unilever de ne plus vendre de glaces dans certaines régions d’Israël. Je veux remercier les citoyens qui continuent à soutenir la fabrique israélienne qui emploie 169 personnes des zones de la périphérie (…)

Il serait bon que l’Etat d’Israël applique lui-aussi des sanctions immédiates contre Unilever qui est présent partout dans le pays et qui bénéficie même d’avantages de régulation sans précédent. Il n’est pas normal qu’Unilever boycotte Israël et que même temps, Tsahal continue à acheter des produits de ce groupe pour des millions de shekels ».

//lphinfo.com

 

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