Fondée en 2017, D-ID a commencé comme une firme « d’anonymisation » avec un logiciel visant à protéger les photos et les vidéos numériques des personnes des technologies de reconnaissance faciales automatisées et non-autorisées. Depuis, la compagnie a créé des produits capables d’animer des photographies figées et de faciliter la production de vidéos de haute-qualité à l’aide de l’IA et de l’apprentissage automatique.

Les fondateurs de D-ID, de gauche à droite : Eliran Kuta, Gil Perry et Sella Blondheim. (Autorisation)

« On peut Harry-Potteriser le monde et donner vie à des éléments numériques », a expliqué l’un des fondateurs de D-ID, Gil Perry, lors d’une visioconférence depuis les États-Unis où la firme concentre actuellement ses efforts de vente et de commercialisation.

« Avec nos capacités dans le domaine de l’IA et celles de Glimpse dans le secteur de la Réalité virtuelle, les possibilités sont infinies », selon Perry, qui a fait remarquer que, pour donner vie au méta-univers, il faudrait que les entreprises autres que les géants technologiques puissent s’impliquer.

Au début de l’année, les technologies de D-ID ont participé à une campagne réalisée par MyHeritage, la firme de généalogie israélienne qui propose également des tests ADN, en transformant les images figées de proches décédés depuis longtemps en images animées, en versions expressives d’eux-mêmes. Sous le nom de « Nostalgie profonde », cet outil sans précédent a fait fureur sur internet au mois de mars, avec des personnes, dans le monde entier, qui l’ont utilisé pour redonner vie à de vieilles photographies familiales. D’autres en ont fait usage pour faire revivre des personnalités historiques ou religieuses variées – Jésus, George Washington, Mozart ou David Ben-Gurion.

 

Times of Israel (Copyrights).

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