Dans ce qui est aujourd’hui le projet non-gouvernemental le plus ambitieux pour soigner le diabète, l’université Bar-Ilan vient de lancer un programme à hauteur de 75 millions de dollars sur dix ans en Galilée, dans le nord d’Israël, où les résidents sont particulièrement susceptibles de développer la maladie.
Cette initiative a été lancée à l’occasion d’une cérémonie qui a été organisée à Safed, dans le nord du pays. Le projet prévoit l’ouverture de nouvelles structures médicales et il aidera les autorités locales à lutter contre le diabète en faisant la promotion d’un mode de vie sain et en fournissant des services de soins.
La Fondation Russell Berrie, dont le siège se situe au New Jersey, a apporté une subvention de 20 millions de dollars à ce projet. L’université Bar-Ilan devrait collecter des fonds supplémentaires auprès du gouvernement, de philanthropes et par le biais de bourses de recherche, et continuer ses efforts pour prendre en charge les cas de diabète existants et limiter le nombre de nouveaux cas.
Dans un discours, le ministre de la Santé Nitzan Horowitz a déclaré que cette initiative « va s’attaquer à l’un des problèmes de santé les plus difficiles dans la région du nord du pays » sous les applaudissements des responsables du gouvernement et de cent représentants des communautés de la Galilée. Les officiels ont signé une déclaration, écrite en hébreu et en arabe, soulignant l’importance de lutter contre cette maladie au nom des populations juive et arabe du secteur.
La nouvelle structure s’appelle le Centre SPHERE (Russell Berrie Social Precision-medicine Health Equity Research Endeavor).
La docteure Sivan Spitzer, directrice-adjointe de ce nouveau centre, a expliqué au Times of Israel que ce dernier allait donner « un élan majeur aux efforts d’Israël dans la lutte contre le diabète ».
Ce sont près d’un million de citoyens israéliens qui devraient souffrir de diabète à l’horizon 2040. La population du pays est aujourd’hui de 9,3 millions de personnes.
Times of Israel (Copyrights).