Les architectes israéliens Yaron et Galit Golany, la chronique de Jean-François Strouf.
Quand on s’intéresse à l’architecture du monde entier comme dans bien d’autres domaines, on est parfois surpris et très heureux de voir à quel point des Israéliens sont mis à l’honneur et j’ai souhaité partager avec vous l’expérience de ce couple d’architectes israéliens très célèbres dans l’univers de l’architecture. Jugez plutôt, leur propre maison est présente dans la célèbre émission sur Netflix the world’s most extraordinary homes mais on retrouve des articles dithyrambiques sur Yaron et Galit Golany dans des dizaines de sites spécialisés. Nos deux héros du jour sont diplômés du Technion.
Leur très belle demeure toute couverte de volets de bois ajourés a une vue magnifique sur la Galilée et surplombe le lac de Tibériade. Les commentateurs de l’émission l’ont trouvée, somme toute, très simple quasi-agricole dans son style et si cette maison fait tellement l’unanimité c’est qu’elle reste très fraiche les jours de très grosses chaleurs et cette maison émet très peu de gaz carbonique : ils figurent d’ailleurs dans un magnifique ouvrage qui s’appelle l’architecture de basse consommation d’énergie. Parce que cette maison fraiche n’a pas le début d’un commencement d’air conditionné.
Ils ont livré leur secret depuis longtemps ! c’est l’application moderne d’une technique millénaire, la paroi extérieure n’est pas totalement ouverte ou totalement fermée, elle est ajourée ce qui procure une circulation d’air et une ombre dans les pièces : l’entrée n’est d’ailleurs pas orientée vers le sud. On entre donc dans cette maison à l’abri du soleil et lorsque tous les volets sont clos, la maison ressemble à une sorte de boite en bois.
Nous sommes allés visiter la réserve du Hula et la forêt de Jérusalem Eh bien : ils sont les architectes des centres des visiteurs de ces deux grandes institutions.
Si l’on aborde la question environnementale de manière inclusive on ne s’étonne pas de les trouver dans les projets d’accueil des personnes à mobilité réduite, de centres sociaux, de lieux culturels.
Jean-François Strouf
Rdaio J (Copyrights).