Les chercheurs de l’Université Bar-Ilan en Israël ont publié jeudi une nouvelle étude sur le mécanisme du sommeil, en prenant notamment l’exemple du poisson-zèbre.
Lorsque nous sommes éveillés, la pression homéostatique (besoin de dormir) s’accumule dans le corps. Cette pression augmente plus nous restons éveillés et diminue pendant le sommeil, atteignant un minimum après une bonne nuit réparatrice.
Pendant les heures d’éveil, les dommages sur l’ADN s’accumulent dans les neurones. Ceux-ci peuvent être également causés par divers facteurs, notamment les rayons UV, l’activité neuronale, les radiations ou le stress oxydatif. Pendant les heures de sommeil et d’éveil, les systèmes de réparation au sein de chaque cellule corrigent ces anomalies sur l’ADN.
Cependant, les dommages causés à l’ADN dans les neurones continuent d’augmenter pendant l’éveil, pouvant atteindre des niveaux dangereux qui doivent donc impérativement être réduits.
Les chercheurs ont cherché à déterminer si l’accumulation de ces dommages sur l’ADN pouvait être le « moteur » qui déclenche la pression homéostatique et l’état de sommeil qui s’ensuit.
La recherche réalisée sur l’observation des cycles de sommeil du poisson-zèbre montre qu’à un moment donné, l’accumulation des dommages a atteint un seuil maximal. Elle a augmenté la pression de sommeil (homéostatique) à un point tel que l’envie de dormir a été déclenchée chez le poisson-zèbre.
La phase de sommeil qui a suivi a facilité la réparation de l’ADN, réduisant de ce fait les dommages causés.
Cette expérience a par ailleurs permis de déduire que six heures de sommeil par nuit suffisent pour réduire les dommages sur l’ADN.
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