Le volume des échanges entre la France et Israël a augmenté de 6,8% en 2019, atteignant le record de 2,84 milliards d’euros : un bond significatif, si l’on considère que celui-ci n’avait progressé que de 2,1% par an en moyenne entre 2008 et 2018.
Les Israéliens ont ainsi acheté encore plus de véhicules, de matériel électronique, électrique ainsi que de produits cosmétiques fabriqués dans l’Hexagone; les Français, de leur côté, ont confirmé leur intérêt pour les équipements mécaniques, le matériel électronique et informatique made in Israël, ainsi que les fruits locaux.
La part des services, portée à 30% en 2019, est quant à elle de plus en plus importante dans les transactions entre les deux pays.
Soulignons aussi que d’importants accords ont été conclus ces dernières années dans l’Etat hébreu par quelques grands groupes français comme la SNCF, Alstom, ou encore EDF Energies nouvelles, tandis qu’un certain nombre de partenariats technologiques – notamment dans le domaine des drones – se sont noués, et que des enseignes comme Décathlon se sont solidement implantées en Israël.
Côté israélien, une cinquantaine d’entreprises blanc bleu installées dans l’Hexagone emploient quelque 1.500 personnes.
Parmi elles, les 600 employés du fabricant de sous-vêtements Eminence racheté en 2018 par Delta Galil, qui a réalisé l’un des rares investissements directs d’une société israélienne sur le sol français.
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