Le gouvernement israélien a approuvé dimanche un quota de 500 travailleurs palestiniens qui pourront travailler dans les entreprises high-tech en Israël au cours des trois prochaines années.
Cette décision vise notamment à parer à la grave pénurie de travailleurs qualifiés que connaît le secteur de la haute technologie en Israël.
Cette mesure est considérée comme une période d’essai, puisque 200 travailleurs palestiniens seront autorisés à entrer en Israël en 2022, 200 autres en 2023 et 100 travailleurs supplémentaires en 2024.
Le ministre de la Coopération régionale, Esawi Frej, a déclaré après l’approbation de cette mesure : « Les Israéliens et les Palestiniens vivent dans un espace géographique commun et nous devons renforcer la coopération et les relations mutuelles entre les peuples et les économies. L’absorption de travailleurs palestiniens dans le domaine de la high tech exprime cette volonté de liens dans tous les domaines. »
« Elle ouvre également des portes non seulement aux travailleurs à bas salaires des services et de l’industrie, mais aussi aux cols blancs d’un secteur de pointe qui souffre d’une grave pénurie de personnel.
Nous espérons que l’initiative permettra d’accroître le rendement de l’enseignement supérieur dans l’Autorité palestinienne (AP) et de renforcer le secteur de la high tech dans cette région, qui constitue un moteur de croissance important pour le renforcement de l’économie palestinienne.
Il s’agit d’une continuation directe de la politique que nous avons menée ces derniers mois, parallèlement à l’augmentation des quotas dans d’autres secteurs et au renforcement des liens économico-commerciaux avec l’AP », a-t-il ajouté.
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