Milipol Paris est un salon professionnel consacré à la sécurité intérieure des États, organisé à Paris les années impaires. Cette année une trentaine de firmes israéliennes seront à Paris à la mi-Octobre.
Existant depuis 1984, le Milipol est parrainé par le Ministère français de l’Intérieur. En 2019, le salon a accueilli 29 939 visiteurs originaires de 151 pays différents, et 1 005 exposants.
La marque Milipol appartient au Groupement d’intérêt économique Milipol, composé notamment de Civipol Conseil, Cofrexport, Protecop, Thales et Visiom. Le salon est organisé par Comexposium. Voilà des cas d’innovations qui ont été présentées ses dernières années au MILIPOL
Selon (1):
EYEBALL. Mis au point dans les années 2000, EyeBall est une petite caméra sphérique de la taille d’une balle de tennis. Elle peut être lancée vers une zone en résistant aux chocs avant de se stabiliser pour relayer une vidéo à 360° ainsi que le son. La caméra permet, à l’image d’un combat rapproché en zone urbaine, de rapidement prendre connaissance de la situation dans une pièce : nombre d’occupants, armement éventuel, architecture des lieux, etc. D’une autonomie de deux heures, EyeBall peut retransmettre un flux vidéo jusqu’à 180 mètres de distance de l’opérateur.
SMASH AD. Toutes les armées du monde tentent de trouver la parade pour se protéger face à la menace persistante des drones. La société israélienne Smart Shooter a de son côté mis au point un boîtier intelligent, Smash AD, permettant de guider un tir avec précision.
Montée sur un fusil, une caméra détecte et verrouille la cible même si elle est en mouvement. L’algorithme anticipe les déplacements du drone et détermine le moment où le tir à le plus de chances d’atteindre sa cible. Le soldat, de son côté, n’a qu’à appuyer sur la gâchette.
HERMES. Elbit Systems a annoncé avoir été sélectionnée par le ministère de la défense israélien pour développer un laser de haute puissance pour l’un de ses drones de moyenne altitude, l’Hermes 900. L’objectif ? Parvenir à neutraliser, en vol, des missiles grâce à l’énergie dirigée.
Mais réussir à détruire au laser une cible aérienne rapide, qui plus est depuis un drone lui-même dans les airs, n’est pas une mince affaire. Le laser devra en outre être assez puissant pour détruire la cible en un laps de temps relativement court.
La batterie embarquée devra de son côté être très performante pour alimenter ledit laser. Reste à savoir si le projet arrivera à son terme.
SPIKE. Développé par Rafael pour une utilisation en combat urbain, le drone suicide Spike Firefly peut embarquer une ogive explosive de 350 grammes. Pesant seulement 3kg, il peut être rapidement déployé puis guidé via tablette par un soldat pour atteindre une cible dans un rayon d’un kilomètre.
Ses deux moteurs électriques peuvent le faire voler jusqu’à 500 mètres d’altitude, avec une autonomie de 15 minutes. Dévoilé au salon Milipol, à Paris, Spike Firefly sera prochainement déployé dans l’armée de terre israélienne.
(1) businessinsider.fr