La presse israélienne parle beaucoup de Lionel Messi et de son arrivée en France: « Lionel Messi arrive libre au Paris-Saint-Germain (PSG) après avoir passé l’intégralité de sa carrière au FC Barcelone. Il devrait toucher le plus gros salaire de Ligue 1 ». Les différents passages de Lionel Messi en Israël ont été nombreux. En Juin 2018 un raté avait eu lieu (1).

(1)C’était en Juin 2018 : « L’annulation du match amical Israël-Argentine, à quelques jours du coup d’envoi, est une douche froide pour le gouvernement Nétanyahou, qui avait tenté de politiser la rencontre en faisant jouer le match à Jérusalem. Lionel Messi, le capitaine de l’Albiceste, a subi des menaces avant la rencontre ». A trois jours du coup d’envoi, la Fédération argentine a annoncé qu’elle n’enverrait pas l’Albiceleste affronter la sélection israélienne en préparation du Mondial russe. Ce retournement inattendu est un «carton rouge» pour Israël, dixit Jibril Rajoub, le président de la fédération de football palestinienne qui n’a pas ménagé ses efforts pour dissuader les Argentins de se prêter à ce qu’il a décrit comme une «opération politique». En cause, du moins officiellement : le statut de Jérusalem, plus que la sanglante répression des manifestations à la frontière avec Gaza.

LE PLUS. « Le président de la Fédération palestinienne avait demandé à l’Argentin de ne pas jouer sous peine de « brûler » ses maillots dans le cas contraire. C’est une affaire qui dépasse le cadre sportif et qui ramène le football au centre du conflit israélo-palestinien.

C’est ainsi que le président de la Fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, est intervenu publiquement pour demander à Lionel Messi de ne pas évoluer sur la pelouse du stade Teddy de Jérusalem pour y affronter Israël: «Messi est un symbole de paix et d’amour, nous lui demandons de ne pas participer au blanchiment des crimes de l’occupation israélienne. D’une rencontre sportive, ce match est devenu un outil politique, le gouvernement israélien tentant de lui conférer une portée politique en insistant pour qu’il se déroule à Jérusalem.»

Jibril Rajoub est même allé plus loin en adressant une lettre au gouvernement et à la Fédération argentine. En cas de refus du joueur, il a même été menaçant: «Nous allons lancer une campagne contre la Fédération argentine, en visant personnellement Messi qui compte des dizaines de millions de fans dans les pays arabes et musulmans. Nous leur demandons à tous de brûler leurs maillots à son nom et les posters de lui.» Yousek Jabvarin, député arabe israélien, a de son côté recommandé à l’Argentine d’annuler ce match ». (Le Figaro)

EN Novembre 2019 : « Depuis l’arrivée en Israël, dimanche, de la mégastar du football argentin, Lionel Messi, et de ses coéquipiers, il y a peu de journalistes sportifs qui sont parvenus à s’abstenir de faire ce sacré jeu de mots – ouvrant leurs articles et autres reportages consacrés à la rencontre amicale de lundi soir contre l’Uruguay par « messi-ba », ce qui signifie à la fois en hébreu « Messi arrive » et « fête ».

Et le match, qui a eu lieu dans l’enceinte du stade Bloomfield de Tel Aviv, récemment rénové, a été une fête – mais davantage parce qu’il a pu avoir lieu que pour la rencontre elle-même qui, malgré quatre buts, n’a pas été particulièrement spectaculaire.

Au mois de juin 2018, quelques jours avant la Coupe du monde en Russie, l’équipe nationale d’Argentine et sa superstar étaient attendus à Jérusalem pour un match amical contre la formation israélienne ».

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