Le judo a facilité certains moments de coopération géopolitique. En 2018, le tournoi du Grand Chelem de judo à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, est devenu le premier événement sportif majeur dans un pays arabe où les athlètes israéliens se sont produits sous leur drapeau et où l’hymne israélien a été joué. Israël y a remporté cinq médailles. Deux ans plus tard, les deux pays ont signé un accord de normalisation historique.

Un judoka iranien, Saeid Mollaei, à qui il avait été interdit de concourir contre des Israéliens conformément à la politique iranienne de non-reconnaissance d’Israël, s’est rendu en Israël au mépris des autorités de Téhéran. Il a déclaré se sentir en sécurité et heureux de sa visite et a remercié ses « nombreux amis israéliens ».

Mollaei a demandé et obtenu l’asile politique en Allemagne en 2019 après que les autorités iraniennes lui ont ordonné de ne pas se présenter – et de perdre techniquement – un combat contre Sagi Muki, un judoka israélien. Mollaei a fait ce qu’on lui a ordonné, mais s’est ensuite enfui en Allemagne, disant qu’il craignait un retour après un conflit avec ses supérieurs au sujet du combat de Tokyo. (T.0.I)

Copyrights photo. Peter Paltchik, d’Israël, pose avec sa médaille d’or après avoir battu Elmar Gasimov, d’Azerbaïdjan, dans le match final de la catégorie des moins de 100 kg, lors du tournoi de judo Abu Dhabi Grand Slam à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, lundi 29 octobre 2018. (Crédit : AP Photo/Kamran Jebreili)

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