Emmanuel Macron a « rappelé l’attachement indéfectible de la France à la sécurité d’Israël » et souligné « l’urgence d’un retour à la paix » au Proche-Orient vendredi lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, rapporte l’Elysée. »

Le président de la République poursuit son action pour faire cesser la violence en coordination avec ses partenaires. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères (Jean-Yves le Drian) multiplie les contacts avec ses homologues. La France prendra toute sa part à la réunion du conseil de sécurité des Nations unies qui se tiendra ce dimanche », ajoute l’Elysée dans son communiqué.

L’escalade militaire en cours depuis lundi avec les islamistes du Hamas a fait plus de 130 morts, dont 122 à Gaza et neuf en Israël. En plus de ces affrontements, les plus intenses entre Israël et les militants palestiniens à Gaza depuis 2014, une flambée de violence sans précédent entre Juifs et Arabes touche plusieurs villes mixtes du pays. En Israël, où le bouclier antimissile «Dôme de fer» a intercepté environ 90% des quelque 1 800 roquettes tirées cette semaine, le bilan est passé à neuf morts et des centaines de blessés. Sur le front diplomatique, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira dimanche pour aborder le conflit, le secrétaire général, António Guterres, ayant appelé à une «cessation des hostilités».

Selon le Times : « Le président français a « présenté ses condoléances pour les victimes des tirs revendiqués par le Hamas et d’autres groupes terroristes qu’il a, une nouvelle fois, fermement condamnés ». Benjamin Netanyahu publie une déclaration vidéo après la dernière série de frappes de Tsahal à Gaza.

« Les dirigeants du Hamas pensent qu’ils peuvent échapper à notre emprise. Ils ne peuvent pas s’échapper. Nous pouvons les atteindre partout – tous ses habitants et nous continuerons de le faire. »

« Ils nous ont attaqués pendant nos fêtes [Yom Yeroushalayim], ils ont attaqué notre capitale, ils ont tiré des missiles sur nos villes, ils paient et continueront de payer un lourd tribut pour cela. »

« Ce n’est pas encore fini. Nous ferons tout pour restaurer la sécurité dans nos villes et [auprès] de nos citoyens », dit-il.

Après une réunion au ministère de la Défense, il a tenu à remercier le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel et d’autres qui ont offert leur soutien.

« Je voudrais dire un mot de remerciement à mon ami le président Biden, à d’autres amis – le président de la France, le Premier ministre du Royaume-Uni, le chancelier de l’Autriche, le Premier ministre de l’Allemagne et d’autres. Ils ont défendu notre droit naturel et évident de nous défendre, d’agir en légitime défense contre ces terroristes qui attaquent à la fois des civils et se cachent derrière des civils. Cela ne les aidera pas, nous continuerons », conclue-t-il ».

 

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