SPECIAL ISRAELLVALLEY. (Youval Barzilay). Les coûts liés à la situation actuelle en Israël se comptent par millions d’euros. Il faut prendre en compte les coûts directs et indirects, notamment les pertes de productivité liées aux congés que doivent prendre les 7000 réservistes. Une bonne partie du sud d’Israël est touchée par les hostilités. Des usines et des bureaux devraient réduire leurs activités ou fermer temporairement.  Du fait que les écoles du Sud ont été fermées, de nombreux parents ont dû prendre des congés pour garder leurs enfants.

Les allocations versées par la Caisse d’assurances nationale aux travailleurs en congé pourraient également être importantes. Bien entendu, il faut aussi prendre en compte les destructions de biens immobiliers causées par les attaques de roquettes.

LA LISTE DES COUTS.

  1. Les réservistes (au moins 7000) abandonnent leurs activités professionnelles. Un coût énorme à la charge du budget de l’Etat.
  2. Les roquettes ont fait des destructions importantes. Un coût raisonnable pour l’instant.
  3. Arrêt des vols vers Israël. Des milliers de visiteurs en moins pour Israël. Des indemnités à verser.
  4. Le système « Dome de fer » est en action. Des dizaine de millions de dollars pour alimenter le système.
  5. Paralysie de zones économiques entières autour de Gaza.
  6. Coût des blessés liés à une situation de guerre. Les hôpitaux se préparent au pire.
  7. Les investisseurs étrangers repoussent leurs visites en Israël. Chute potentielle des investissements.
  8. Ecoles, lycées, Universités à l’arrêt. Les étudiants étrangers ne peuvent pas venir en Israël (baisse des droits d’inscriptions dans les universités).
  9. Le secteur de l’hôtellerie ne va pas redémarrer rapidement après la crise du coronavirus.

Le secteur de la défense reçoit un financement de réserve annuel d’environ 800 millions de shekels pour les dépenses en temps de guerre. Depuis l’opération Plomb durci, les forces de défense d’Israël n’ont pas puisé dans ces réserves, si bien qu’elles ont accumulé des fonds qui pourraient couvrir directement le coût de
plusieurs jours de combat.

Il existe d’importances différences entre les coûts des frappes aériennes actuelles sur la bande de Gaza et une opération telle que Plomb durci, à laquelle les forces terrestres ont participé. Une guerre aérienne, même avec un appui naval, est généralement bien moins coûteuse, même si les armes utilisées peuvent être plus chères que les chars et l’artillerie mis en œuvre pour une offensive terrestre.

Le coût de fonctionnement d’un avion sans pilote est évalué à 6 000 shekels [1 200 euros]. Une heure de vol d’un hélicoptère revient approximativement à 20 000 shekels [4 000 euros], tandis que l’utilisation d’un
avion de combat est estimée à 60 000 shekels [12 000 euros]

 

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