EQUATEUR. Depuis son indépendance de l’Espagne en 1822, l’Équateur est une république, aujourd’hui divisée en vingt-quatre provinces. La Constitution de 2008 le définit comme un État interculturel et plurinational : si l’espagnol est la langue officielle de la République, des nations indigènes sont reconnues, et le kichwa et le shuar ont un statut de langues de relations interculturelles. Les principales exportations du pays sont les hydrocarbures et des produits agricoles tels que les bananes, les roses ou les crevettes.
Outre l’Organisation des Nations unies, l’Équateur est membre de l’Organisation des États américains, de la Communauté andine et de l’Union des nations sud-américaines.
Alors que de nombreux pays ne se sont guère distingués lorsque les Juifs ont été amenés à chercher un refuge pour échapper à la Shoah, la petite nation sud-américaine de l’Équateur a, pour sa part, tenu un rôle d’une importance inversement proportionnelle à la superficie de son territoire.
L’ancienne colonie espagnole – qui porte le nom de l’équateur – est ainsi devenue l’asile improbable de 3 200 à 4 000 Juifs entre 1933 et 1945, selon les estimations. Un petit nombre de ces réfugiés parlaient l’espagnol à leur arrivée – et beaucoup ne savaient pas situer leur nouveau foyer sur une carte. Et pourtant, certains de ces émigrés ont réussi dans des domaines variés, allant des sciences à la médecine en passant par les arts, apportant ainsi leur contribution à la modernisation de l’Équateur. (IsraelValley et Times of Israel)
ELECTIONS. (fr.news.yahoo.com). L’ex-banquier conservateur Guillermo Lasso a été élu dimanche président d’Équateur, face au jeune économiste Andres Arauz, poulain de l’ex-dirigeant socialiste Rafael Correa, dans ce pays pétrolier endetté, dont la crise s’est aggravée avec la pandémie de Covid-19.
À 65 ans, Guillermo Lasso a transformé son troisième essai et succédera à l’impopulaire Lenin Moreno, qui achèvera en mai son mandat de quatre ans. Devançant son adversaire de plus de cinq points, il a obtenu 52,51 % des voix contre 47,49 % à Andres Arauz, selon 93,14 % des suffrages dépouillés.
« Le 24 mai prochain, nous assumerons avec responsabilité le défi de changer le destin de notre patrie et à atteindre pour tous l’Équateur d’opportunités et de prospérité auquel nous aspirons », a-t-il promis depuis Guayaquil (Sud-Ouest), sa ville natale. Son rival de gauche, âgé de 36 ans, a admis la défaite : « Je le féliciterai pour le triomphe électoral obtenu aujourd’hui et lui démontrerai nos convictions démocratiques », a-t-il déclaré.
Quelque 13,1 millions d’électeurs étaient appelés à départager Andres Arauz, arrivé en tête du premier tour le 7 février, de Guillermo Lasso, vaincu précédemment par Rafael Correa, qui a gouverné le pays pendant dix ans jusqu’en 2017, puis par Lenin Moreno. La journée électorale s’est déroulée sans incident, selon le Conseil national électoral (CNE).