UNESCO. Le musée Beth Hatfusot de Tel-Aviv a été complètement refait. Un investissement considérable.Le journal Haaretz en a fait le tour. IsraelValley vous en reparlera très vite. La journaliste du Haaretz a « rencontré » dans le musée la silhouette de Audrey Azoulay dans le département « femme juive célèbre ». Un peu bizarre quand même, sachant qu’Israël a quitté l’UNESCO.

Audrey Azoulay, née le à Paris, est une haute fonctionnaire et femme politique française. Après avoir exercé plusieurs postes de direction au sein du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) à partir de 2006, elle est la conseillère culturelle du président de la République François Hollande entre 2014 et 2016, puis ministre de la Culture et de la Communication entre 2016 et 2017. Depuis 2017, elle est directrice générale de l’UNESCO.

Le 10 avril 2018, Audrey Azoulay prononce son premier discours devant le Conseil exécutif de l’Unesco et y détaille sa vision pour l’organisation : ses priorités majeures sont l’Afrique, l’égalité des genres et l’éducation ; l’impact du développement du numérique est « considérable » et modifie « la question du patrimoine, (…) de la diversité culturelle, de la diffusion des sciences » ; « il nous faut embrasser ces sujets de façon plus volontaire » ; la prévention de l’extrémisme violent est un investissement » qu’elle veut « renforcer », particulièrement en lançant un programme de prévention de l’extrémisme violent « à travers l’autonomisation des jeunes en Jordanie, en Libye, au Maroc et en Tunisie » et en publiant un guide à l’attention des communautés éducatives pour lutter contre l’antisémitisme.

En novembre 2019, lors de la 40e conférence générale de l’ONU chargée de l’éducation, de la culture et des sciences, les 193 États membres entérinent par consensus et à l’unanimité une augmentation des contributions obligatoires des pays membres : Le Monde souligne qu’il s’agit de « la première depuis des années », « en plein marasme onusien », et en attribue le crédit à Audrey Azoulay, alors que l’UNESCO « était, il y a encore deux ans, au bord de la banqueroute, fragilisée par le retrait, devenu effectif à la fin 2018, des États-Unis et d’Israël ».

 

 

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