Israël amplifie le dévéloppement de ses technologies de consultations à distance. Une dynamique entretenue par les mêmes acteurs de la campagne vaccinale.
Une fois de plus, ce sont les Koupot Holim qui mènent la danse : les caisses d’assurance maladie israéliennes. Elles sont quatre et deux d’entre elles sont directement issues du système socialiste des débuts de l’État d’Israël. Elles étaient jusqu’à peu directement dépendantes de la Histadrout, la grande centrale syndicale israélienne.
Une troisième est, elle, issue d’un club sportif, le Maccabi. C’est la crise du coronavirus qui a donné un coup de pouce.
En ces temps difficiles où tout se fait à distance par Internet, voilà que la télémédecine s’impose.
L’idée est simple : consulter à distance en se rendant le moins possible dans les dispensaires pourtant omniprésents en Israël, et qui souvent sont même une des sorties favorites notamment pour les personnes du troisième âge.
Auto-examen
Problème : comment rendre cette idée pratique et réalisable ? C’est la partie un peu plus compliquée de ce projet. Car il ne s’agit pas seulement de téléconsultation – parler avec son médecin – mais aussi pour les assurés de pouvoir s’auto-examiner.
TytoCare, une société high tech israélienne, a mis au point un dispositif de télémédecine TytoHome, désormais subventionné par les caisses d’assurance maladie dans le pays.
Il permet aux consultants de réaliser eux-mêmes, de manière très aisée, toute une série d’examens : des enregistrements audio du cœur, des poumons et de la région abdominale.
L’assuré peut aussi transmettre des images numériques et des vidéos, du tympan, de la gorge et de la peau, ainsi que de nombreuses données supplémentaires telles que la fréquence cardiaque. Tout cela sans sortir de chez soi.
Salle d’urgence virtuelle
Les caisses d’assurance maladie travaillent désormais sur un autre projet : Notal Vision, qui devrait permettre de détecter des troubles de la vision. Dans les tuyaux aussi un mini-défibrillateur en cas d’arrêt cardiaque de l’un des membres de la famille.
Il existe déjà un système de salle d’urgence virtuelle. En cas de problème, un urgentiste peut donner des instructions à distance et en vidéo tout en recevant des paramètres de la personne souffrante et même activer des réponses.
Source RFi
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