Les six méga-levées de fonds qui ont été annoncées en janvier 2021 sont :
• Rapyd Financial Network (Fintech): 300 millions de dollars,
• Drivenets (Network Infrastructure): 208 millions de dollars,
• OwnBackup (Enterprise solutions): 167.5 millions de dollars,
• K Health (Digital health): 132 millions de dollars,
• Resident Home (Ecommerce): 130 millions de dollars,
• Melio (Fintech): 110 millions de dollars.
Selon Times of Israel : « Le niveau record de collecte de fonds au cours des derniers mois est dû à deux effets », a déclaré Meir Valman, directeur de la recherche à la SNC. « Le premier est la maturité croissante de l’écosystème technologique israélien, lorsque les startups en pleine croissance sont capables de lever des fonds beaucoup plus importants. L’autre est l’effet Covid-19 sur les entreprises israéliennes, qui pivotent rapidement pour relever les défis de la pandémie, mais qui resteront également pertinentes longtemps après sa disparition ».
A SAVOIR. Les communiqués de presse des levées de fonds par les start-up sont devenus incontournable dans leur stratégie de communication, jusqu’à l’excès. C’est devenu un « indicateur de réussite ».
Pourtant, une étude de la banque Avolta Partners montre l’écart entre ces annonces et les réalités des assemblées générales de ces entreprises. Régulièrement, plusieurs stratagèmes sont utilisés pour gonfler le montant des levées de fonds comme l’addition de la levée avec celle de l’année précédente, l’addition au sein de l’annonce de la somme comprenant la levée de fonds mais aussi les emprunts bancaires, les subventions ; le tout avec des méthodes d’arrondi au million supérieur. De plus, les communiqués de presse font rarement la différence entre les achats de parts d’actionnaires (n’allant pas à l’entreprise) et les liquidités versées, globalisant les sommes. Certaines entreprises vont même jusqu’à produire deux plans de développement (un pour l’interne, un pour les investisseurs) ou une comptabilité faussée, à l’exemple de WeWork jusqu’en 2019. Tout cela entraîne une survalorisation où la simple notion de rentabilité est oubliée.