EDITORIAL de Dr Daniel Rouach. Israël et l’Algérie vont-ils signer rapidement un accord de paix? C’est la question d’un lecteur d’IsraelValley. Notre réponse : le jour viendra, pas si lointain que cela, où les Algériens comprendront qu’Israël est un pays qui ne souhaite que la Paix avec ses voisins et que les palestiniens peuvent être d’une ingratitude incroyable pour ceux qui ne les suivent pas aveuglément.

Les Algériens n’ont pas besoin de « Transparency International » pour savoir que la corruption fait partie de l’ADN des leaders de ce pays qui prennent des décisions biaisées par l’argent noir. (Transparency International est une organisation non gouvernementale internationale d’origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales mondiaux).

De nombreux pays arabes, pourtant amis des palestiniens, se sont retrouvés insultés et les drapeaux souillés avec l’approbation des leaders palestiniens. L’Algérie vivra ce moment là. Même la France, qui a soutenu la cause palestinienne sans faille, à été à un moment donné vilipendé.

Si le Maroc a signé un solide accord avec Israël, il n’y a aucune raison qu’un jour l’Algérie ne s’engage pas vers la voie de la réconciliation avec Israël. L’Algérie est un des pays qui a besoin des technologies antiterroristes israéliennes qui possède un savoir-faire israélien unique. L’armée Algérienne connait bien le know-how israélien. Au Bourget, à Paris, lors du salon Aéronautique bi-annuel, les algériens ont toujours été des visiteurs très curieux du stand israélien qui présente des drones et armes sophistiquées. Il est de notoriété publique que l’Algérie passe par des intermédiaires pour acheter des armes. La censure israélienne interdit d’en dire plus.

Des milliers d’israéliens sont nés en Algérie et ce sont eux qui construiront des ponts solides.

Les Faits. Le saviez-vous? Selon (1) : « Peu après l’indépendance de l’Algérie en 1962, Israël a reconnu l’indépendance du pays. Pendant la guerre des Six Jours en 1967, l’Algérie envoya un bataillon d’infanterie et un escadron de MiG-21 en Égypte, perdant trois Mig-21 en Israël. Pendant la guerre du Kippour en 1973, l’Algérie envoya une force expéditionnaire pour combattre Israël, dont 59 avions (Mig-21, Mig-17, Su-7), un peloton d’infanterie et une brigade blindée (avec environ 19 armes d’artillerie).

Au milieu des années 1990, alors qu’Israël et d’autres États d’Afrique du Nord ont lentement commencé à établir des relations diplomatiques, l’Algérie est restée l’un des derniers pays à s’abstenir d’une telle initiative. Ce n’est que lorsque le Premier ministre israélien Ehud Barak a rencontré le président algérien Abdelaziz Bouteflika aux funérailles du roi marocain Hassan II, le , que des échanges non officiels ont eu lieu.

En 2000, L’Express évoque une « intensification » des contacts entre l’Algérie et Israël « dans les domaines militaire et économique ». D’après les auteurs de l’article, citant le journal israélien Yediot Aharonot, « la surveillance des réseaux terroristes a stimulé la coopération entre les services de renseignements des deux pays. De plus, des émissaires de Bouteflika auraient transmis, lors d’une discrète rencontre en Italie avec Dany Yatom, ancien chef du Mossad, une requête portant sur la formation d’une unité spéciale chargée de la protection rapprochée des dignitaires du régime et la fourniture d’équipements de sécurité sophistiqués israéliens ».

Selon afrik.com : « Des parlementaires algériens qui prenaient part à une réunion virtuelle sur les questions liées à la Méditerranée se sont retirés de cette manifestation à cause de la participation de parlementaires israéliens.

La délégation parlementaire algérienne participant aux activités sur les sujets liés à la Méditerranée a dû se retirer de la deuxième partie des travaux qui traitait du retour de l’activité économique après la crise de la Covid-19, et de la distribution équitable du vaccin dans le monde, selon le site arabophone Echorouk. Ces parlementaires ont adressé une notification de retrait, sur demande de l’Assemblée populaire nationale (APN).

En janvier dernier, les députés algériens avaient introduit un projet de loi portant criminalisation de la normalisation du royaume du Maroc avec Israël. Cette proposition visait à prendre des dispositions qui interdisent tout contact ou relation avec l’État sioniste.

Il est « interdit d’ouvrir des bureaux de représentation de toute nature et à tout niveau avec l’entité sioniste, directement ou indirectement ». Le projet vise également à interdire tout accord entre les individus, qu’il soit direct ou indirect. Il est également interdit aux Algériens de participer à des activités avec Israël.

Les internautes algériens et les utilisateurs des moyens de communication électroniques sont « interdits de conclure des accords ou des contrats avec des sites et services électroniques établis ou affiliés à l’entité sioniste, ou des entreprises complices et soutenant l’occupation ». Le projet de loi inclut également une motion de censure. Le texte projette de bloquer l’accès aux sites internet israéliens ».

(1) L’Express, Le Monde, Le Figaro, Valeurs Actuelles, IsraelValley, Wikipédia.

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