À la question de savoir si l’administration Biden allait soutenir la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a répondu que le contrôle du territoire assuré par l’État hébreu était «très important pour sa sécurité».
À la question de savoir si l’administration Biden allait soutenir la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a répondu que le contrôle du territoire assuré par l’État hébreu était «très important pour sa sécurité».
Dans une interview accordée à CNN, il a indiqué que Bachar el-Assad, la présence iranienne en Syrie et de milices soutenues par l’Iran sont «une menace pour la sécurité d’Israël».
«De ce fait, le contrôle du Golan revêt une importance réelle pour la sécurité du pays», conclut M.Blinken le 8 février.
Concernant les aspects juridiques liés à cette situation, «c’est autre chose», précise-t-il.
Selon lui, si la situation change en Syrie, l’administration pourrait revenir dessus, «mais nous en sommes loin», souligne Antony Blinken.
Fin mars 2019, l’ancien Président Trump a reconnu la souveraineté d’Israël sur la partie du Golan prise à la Syrie pendant la guerre des Six Jours de 1967. L’annexion de ces territoires n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Après que l’ancien locataire de la Maison-Blanche a reconnu Jérusalem comme capitale israélienne en 2017, y déplaçant l’ambassade américaine, le secrétaire d’État a déclaré que lui et le Président Biden soutenaient cette décision.
Interrogé sur les accords d’Abraham signé en septembre 2020 entre Israël et les Émirats arabes unis et Bahreïn sous la présidence Trump, le secrétaire d’État a estimé que c’était «un pas en avant important».
«Chaque fois que nous voyons Israël et ses voisins normaliser leurs relations, c’est bon pour Israël, c’est bon pour les autres pays en question, c’est bon pour la paix et la sécurité en général, et je pense que cela offre de nouvelles perspectives grâce aux échanges et au commerce», fait-il valoir.
La normalisation des relations de ces pays ne signifie cependant pas que «les défis entre Israël et les Palestiniens disparaissent», poursuit-il.«Nous devons donc nous y engager. Mais en premier lieu, les deux parties concernées doivent d’abord s’y engager», conclut M.Blinken.
Source Sputnik News