D’après un haut responsables de l’Autorité Palestinienne, quelques dizaines voire centaines de doses de vaccins contre la Covid-19 ont été transférés plus tôt cette semaine à Ramallah, à sa demande, et n’auraient cependant pas encore été utilisés.
« Les vaccins sont destinés aux cas humanitaires et non aux hauts responsables palestiniens » a affirmé le palestinien contrairement à certaines rumeurs qui affirment que c’est le président Mahmoud Abbas, 85 ans, qui en bénéficiera avant tout. L’Autorité Palestinienne de son côté a commandé le vaccin AstraZeneca et le Spoutnik russe, et devrait aussi recevoir des doses via le programme d’aide aux vaccins de l’Organisation mondiale de la santé début février.
Pour mettre les choses au point, Israël a aucunement la responsabilité de vacciner les palestiniens de Judée-Samarie.
Contrairement à ce que de nombreux médias étrangers affirment, il n’y est aucunement contraint au regard de la loi internationale.
Mais Israël peut décider de le faire pour des motifs humanitaires. Tout comme elle a transféré pendant la pandémie du matériel de lutte contre la Covid 19. En vertu de l’article 17 des accords d’Oslo, l’Autorité palestinienne est responsable des soins de santé, y compris des vaccins, pour les Palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza. Quant aux Palestiniens qui résident à Jérusalem-Est, ils ont accès à la vaccination, sans exception, au même titre que les autres citoyens.
Ce transfert de vaccins à Ramallah est vivement condamné par la famille d’Hadar Goldin. Ce soldat israélien tué pendant la guerre de Gaza en été 2014 et dont le corps est toujours retenu par le Hamas.
La famille a saisi hier la Cour Suprême pour enjoindre le gouvernent à rendre des comptes. A savoir, existe-t-il un accord secret conclu entre le gouvernement israélien et l’Autorité Palestinienne concernant la fourniture de vaccins contre la Covid 19 ? Le cas échéant, de combien de doses est-il question ?
La famille demande depuis plusieurs années à ce que tout acte humanitaire envers l’Autorité Palestinienne ou le Hamas soit conditionné à la restitution de la dépouille de son fils ainsi que de celui d’un autre soldat, Oron Shaul, lui aussi tué à Gaza en 2014. Ainsi qu’a la libération de deux civils détenus par le Hamas dans l’enclave.