Le secrétaire-général du Parti travailliste Amir Peretz a annoncé jeudi qu’il ne se présentera pas à sa succession à la tête du parti : « En cette période, la Parti travailliste a besoin de se renouveler et de se choisir un nouveau leader et une nouvelle direction » a-t-il écrit à la fin d’une longue lettre publiée sur son compte Twitter.
Une décision qui semble aller de soi lorsque l’on voit les sondages qui annoncent une disparition de ce parti historique à moins d’un sursaut. Le ministre de l’Economie a également révélé avoir repoussé une offre de rallier le parti Bleu-Blanc.
Amir Peretz a annoncé récemment qu’il est candidat à la fonction de président de l’Etat.
Dans sa longue lettre, il se justifie une nouvelle fois de sa magistrale volte-face lorsqu’il a rejoint le gouvernement Netanyahou malgré sa promesse exprimée de manière très démonstrative et affirme qu’il a de de fait « influencé les décisions du gouvernement depuis l’intérieur ».
Il se dit notamment fier d’avoir pu, avec Benny Gantz et Gaby Ashkenazy, faire échec à l’extension de la loi israélienne en Judée-Samarie.
La ligne politique d’Amir Peretz était très critiquée par la députée Meirav Michaeli, n°3 du parti sur les trois députés qu’il compte actuellement à la Knesset, qui va sans doute présenter sa candidature.
La décision d’Amir Peretz laisse aussi la place à d’autres acteurs qui sont à l’affut pour diriger un parti de centre gauche tels que le maire de Tel-Aviv Ron Huldaï, Avi Nisenkorn et Ofer Shelah.
Source : lphinfo.com