A. ROBOTS. Lors du salon de la robotique agricole des start-up du monde entier présentaient leurs solutions pour désherber en se passant d’herbicides, mais aussi pour permettre à l’agriculture à répondre aux nouveaux défis mondiaux.
Le prix du meilleur concept de robot 2020 a été attribué à Tevel Aerobotics Technologies, récompensant ainsi le robot le plus original, et qui a le potentiel de concrètement le plus développé. Tevel Aerobotics Technologies produit des robots volants et autonomes de cueillette des fruits qui répondent aux besoins de main-d’œuvre non satisfaits, au bon moment et à moindre coût, ce qui facilite la gestion des vergers et la rend plus rentable.
B. MAROC ET ISRAEL.
Le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël apporte dans son sillage le rétablissement des relations économiques. La promotion des relations innovantes dans les domaines économique et technologique dont la réouverture des bureaux de liaison dans les deux pays. Le président américain « reconnaît » la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de l’engagement de Rabat à « reprendre » ses relations avec Israël.
Les États-Unis ont signé en 2020 un accord de coopération militaire d’une durée de dix ans avec le Maroc. Avec l’accord signé entre Israël et le Maroc il est clair qu’un trio « magique » (Israël-USA-Maroc) va être construit dans le secteur de l’armement, avec un financement américain. Le Maroc est en train de se construire une industrie d’armement.
Le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy, a affirmé avoir reçu des appels de plusieurs grands opérateurs israéliens de renom qui veulent organiser une visite au Maroc pour explorer les domaines de coopération possibles. Parmi eux, se trouvent des Juifs Marocains qui ont manifesté leur volonté de venir investir dans le Royaume.
Selon Moulay Hafid Elalamy, le Royaume peut avoir accès à tous les brevets d’innovation dont Israël est l’initiateur, dans des domaines à très forte valeur ajoutée: télécoms, technologies aérospatiales ou à usage civil, objets connectés, cybersécurité, innovations médicales.
David Toledano, industriel juif marocain : « Le potentiel peut être décliné dans tous les grands secteurs de l’économie que ce soit le secteur primaire, secondaire ou tertiaire. Il y a l’agriculture. Il y a l’industrie notamment pharmaceutique ou chimique, l’agro-industrie notamment le halal ».
« Il y a tout ce qu’on peut développer non seulement vers Israël, mais aussi en partenariat avec Israël vers des marchés comme les Etats-Unis. Le marché américain est friand de nos produits alors que nous n’avons pas les capacités de production suffisantes pour répondre à ses besoins. »
« Il y a aussi énormément de choses à faire dans tout ce qui est nouvelle économie, assurance, négoce… ». « La reprise des relations économiques peut avoir des retombées extrêmement intéressantes pour le Maroc qui profitera évidemment de l’expertise israélienne d’un côté, mais de l’autre pourra faire valoir son expertise dans plusieurs domaines ».
Très peu de personnes le savent : une relation forte existe entre Israël et le Maroc (Essaouira) dans un domaine étonnant : la production et l’exploitation d’huile d’Argane. Au total plusieurs milliers de personnes travaillent dans les coopératives marocaines consacrées à l’huile d’argane et quelque des millions de personnes vivent de cette industrie. Des industriels israéliens francophones sont très actifs dans ce secteur. L’huile d’argane est une huile végétale tirée de l’arganier, arbre endémique du Maroc (présent surtout dans le Souss et les régions voisines).