CONDOLEANCES. Jean Horgen, polytechnicien Français, est très connu des francophones d’Israël. Il a été Secrétaire Général de la Chambre de Commerce Israël-France (Tel-Aviv). Il a été directeur de Suez-Lyonnaise des Eaux en Israël. C’est sa belle fille, Esther Horgen, qui a été assassinée. IsraelValley et la Chambre de Commerce Israël-France à Tel-Aviv adressent ses plus sincères condoléances à la famille Horgen.

Esther Horgen, avait quitté son domicile pour faire du jogging. Plusieurs heures après son absence, une recherche a été lancée par les forces de sécurité et les résidents locaux.

Le corps d’Esther Horgen (mère de six enfants et âgée de 52 ans) a été retrouvé avec des marques de coups dans une forêt près de Tal Menashe, dans le nord de la Cisjordanie.

Tal Menashe, est un village situé sur le mont Amir dans les collines samariennes à l’extrémité nord-ouest de la Cisjordanie. Le village, sous le gouvernement municipal administratif du Conseil régional de Shomron, est adjacent à Hinanit et Shaked

La police israélienne a lancé une enquête sur cette mort que le ministre de la défense Benny Gantz a qualifié de « meurtre horrible ». « Les forces de sécurité travaillent déjà pour mettre la main sur le meurtrier », a souligné Benny Gantz sur Twitter.

« Quand nous sommes arrivés, nous avons été conduits à un endroit où une femme était inconsciente, nous avons effectué des tests médicaux, elle ne respirait pas.  Sans pouls et sans aucun signe de vie, nous avons dû la déclarer morte », a declaré un ambulancier du Magen David Adom.

« Esther Horgen a été brutalement assassinée alors qu’elle était sortie faire un footing près de chez elle. Les forces de sécurité vont arrêter le meurtrier aussitôt que possible et nous règlerons nos comptes avec lui », a déclaré le Premier ministre israélien.

« Nous nous réveillons en apprenant une nouvelle douloureuse dans le nord du Shomron », a réagi le député Betzalel Smotrich. « Nous adressons nos condoléances à la famille de cette femme assassinée », a-t-il ajouté, réaffirmant son soutien aux habitants de Tal Menashe et à toute la communauté de Shomron.

Esther Horgen avait quitté Fontenay-aux-Roses il y a une trentaine d’années, et se nommait à l’origine Brigitte Attelan, a indiqué une amie d’enfance, Anne Baer. « Elle était issue d’un judaïsme pluraliste, certes très pratiquant, mais très ouvert, ce qui caractérise la communauté de Fontenay-aux-Roses qui a été créée par son père et par mon père », a-t-elle dit, précisant que Esther Horgen avait fondé une famille « exemplaire » et qu’elle était « conseillère conjugale ».

LPH : « La rabbanit Ora Ouziel, montée elle-aussi de France en Israël, comme Esther Horgen, témoigne des nombreuses qualités de celle qui fut son amie et de l’immense vide créé par sa disparition si tragique: « Esther, c’était la vitalité, les couleurs, la beauté, le sport, l’idéal, le don, l’empathie, une mère exemplaire, aimante, une femme solide, une sorte de mélange de capacités organisationnelles et d’aptitudes artistiques. Un immense trésor de vertus qui ne justifient en aucun cas qu’elle ne soit plus avec nous. C’est inimaginable, vraiment inimaginable ».

Sources : IsraelValley, LPH, Times of israel, Le Parisien.

 

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