Un article du rédacteur en Chef du TheMarker Online, Sami Peretz.

EDITORIAL. L’économiste en chef du ministère des Finances, Shira Grinberg, a publié très récemment une analyse des caractéristiques des chômeurs du Corona qui indiquait que les bas salaires ont été licenciés en priorité. Il ressortait de son analyse que la plupart des salariés qui se trouvent aujourd’hui en congé sans solde sont des hommes (53%) de plus de 35 ans (53%) et avec une famille (60% sont mariés ou divorcés et 49% ont des enfants de moins de 17 ans).

Les indemnités chômage payées par l’Etat (près de 17 milliards de shekels) sont selon l’étude : « une solution efficace pour les bas revenus seuls, en raison de leur plafonnement ». Cependant toujours selon les données de Shira Grinberg, « le salaire moyen de ceux qui abandonnent le marché du travail à la suite de la crise ( ceux qui ont perdu leur emploi et ont cessé d’en chercher un nouveau) était particulièrement bas – 6550 shekels par mois ».

L’influence de la crise du Corona perdurera pendant de nombreuses années, que ce soit du côté du remboursement de la dette souveraine contractée pour financer la crise, ou du décompte des victimes, nouveaux chômeurs et nouveaux pauvres. L’attention sera tournée de ce côté là, mais à côté se produisent des phénomènes dramatiques dans la vie de très nombreuses personnes, même si elles ne sont pas cataloguées comme pauvres.

Le niveau de vie en Israël est retourné trois ans en arrière en termes de PIB par habitant, et cela prendra encore au moins trois autres années afin de revenir au niveau de 2019, mais ce sont des données moyennes.

La politique socio-économique du gouvernement Netanyahu actuel fournit une réponse adaptée, que ce soit en matière d’indemnités chômage prolongées, ou que ce soit pour les échelonnement de prêt immobiliers qui garantissent la paix sociale, malgré cette crise très grave.

Ceux qui s’interrogent sur la raison pour laquelle les manifestations et les protestations contre Netanyahu se concentrent principalement sur sa situation judiciaire, et non pas sur des problèmes socio-économiques, doivent étudier en profondeur les données des aides gouvernementales. C’est là que se trouve l’explication de la neutralisation de la colère sociale des victimes de la crise. À cette étape, le travail du ministre des Finances Israel Katz est assez facile. Il dégage des budgets, éteint les incendies, et calme les tempêtes.

Source : alliancefr.com

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