Le prédicateur palestinien, le cheikh Issam Amira, qui a glorifié la décapitation de l’enseignant français Samuel Paty, a été banni du Mont du Temple par la police israélienne.

Les autorités israéliennes sont intervenues après le signalement du prêche par l’organisation sioniste “Im Tirtzu”, qui a déposé une plainte officielle vendredi.

“Im Tirtzu”  fait remarquer que la présence du cheikh Issam Amira sur le Mont du Temple violait une interdiction de six mois qui lui avait été imposée par la police en septembre, pour avoir incité à la violence dans ses prêches en faisant l’éloge du djihad ou de Daech. “Nous nous félicitons de la réponse de la police et nous espérons que ce cheikh sera poursuivi et tenu responsable de ses actions radicales et illégales”, a déclaré Im Tirtzu dans un communiqué. (Source : La Rédaction Le Monde Juif .info)

L’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, aussi désigné comme l’assassinat de Samuel Paty, est une attaque terroriste islamiste perpétrée le à Conflans-Sainte-Honorine, en Île-de-France.

Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, est assassiné par arme blanche et décapité peu après être sorti de son collège. Son assassin, Abdoullakh Anzorov, est un citoyen russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans et qui bénéficie du statut de réfugié accordé à ses parents alors qu’il était mineur. Il est abattu quelques minutes après l’attentat par la police à Éragny, une ville du Val-d’Oise voisine du lieu du drame.

Samuel Paty avait, le , montré deux caricatures de Mahomet issues de Charlie Hebdo lors d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression, ce qui avait suscité la colère d’un parent d’élève musulman. Ce dernier, ainsi que le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui, publient les jours suivants sur divers réseaux sociaux des vidéos dans lesquelles ils traitent Samuel Paty de « voyou » et de « malade ». Son nom et l’adresse de l’établissement scolaire où il exerce sont alors divulgués sur ces réseaux.

Les vidéos ainsi diffusées prennent un aspect viral, suscitant de nombreux messages haineux à l’encontre de cet enseignant avant la réalisation de l’attentat. Celui-ci provoque de vives réactions, en France et à l’étranger. De nombreuses manifestations populaires sont organisées en mémoire de l’enseignant assassiné ; un hommage national lui est rendu à la Sorbonne le  ; une minute de silence est observée dans les établissements scolaires le .

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