Après la “révolution jaune” aux Philippines (1986), la “révolution orange” en Ukraine (2004), le “mouvement vert” en Iran (2009) et les “gilets jaunes” en France (2018), l’histoire retiendra-t-elle le rose comme une couleur de révolte en Israël ? Il est encore tôt pour le dire mais, depuis l’été, le rose s’impose comme une couleur rassembleuse dans les manifestations antigouvernementales en Israël, constate Ha’Aretz.

Des bandanas, des lunettes, des drapeaux, des costumes de bain, des chevaux en carton, et partout le même rose vif. Depuis que les artistes engagés du groupe Balbatim l’ont adoptée en juillet, la couleur n’en finit plus de se répandre dans les rangs des manifestants qui réclament le départ du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

Chaque samedi soir, et malgré un état d’urgence sanitaire qui interdit les rassemblements, des militants tout de rose vêtus se dispersent parmi les manifestants massés à proximité du domicile du Premier ministre pour critiquer sa gestion de la pandémie et rappeler sa mise en cause dans plusieurs affaires de corruption.

Source : courrierinternational.com

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