MANIFESTATIONS EN ISRAËL. REGARD DU JOUR. Des images terribles sur une violence animale assez rare en Israël. Des chevaux qui pleurent (des fumigènes explosent) au milieu d’une foule en colère. Les policiers israéliens à cheval perdent de plus en plus leur calme, surtout à Jérusalem, Place Balfour (le Premier Ministre a sa résidence officielle).
Mon regard s’est porté sur les chevaux. Ils souffrent vraiment. Incroyable de voir en 2020 des chevaux embarqués dans des manifestations de plus en plus violentes. Des technologies efficaces existent pour réagir dans des cas de manifestations violentes. Pas besoin de chevaux!
Un article du journal Haaretz signale cette souffrance animale que nous avons largement eu l’occasion d’observer. Selon la police : « Le cheval impose une certaine autorité mais aussi de la sympathie auprès des citoyens, et facilite ainsi le travail des policiers ».
Sur France Culture : « Ce qui frappe la presse israélienne, c’est la réponse des forces de l’ordre face aux manifestations anti-gouvernementales. « L’attitude de la police a changé, les forces de l’ordre perdent leur sang-froid », constatait Haaretz dans son éditorial : d’un peu partout dans le pays sont remontés des témoignages de manifestants agressés, malmenés par des policiers qui tentaient de disperser les rassemblements.
« Il faut que la police, et le gouvernement derrière elle, se détente un peu », préconise donc Haaretz, quand sur le site d’info Ynet, l’éditorialiste Nahum Barnea prévient : « ces violences policières, ces attitudes belliqueuses qu’adopte le gouvernement Netanyahou face aux manifestants, cette manière de politiser la crise sanitaire… tout ça risque fort de transformer ce qui n’est pour le moment qu’u mouvement de défiance populaire, en une véritable révolte nationale« .
LE PLUS. Un policier à cheval intervient la plupart du temps pour des missions de représentation, de service d’ordre et de surveillance.
Il lutte contre la délinquance en effectuant des rondes et des patrouille à cheval, ou en prenant part à des opérations ponctuelles. Il peut peut être appelé dans des zones difficiles d’accès pour rechercher des personnes disparues, où encore en ville pour contrôler et encadrer des foules et des manifestations. Il travaille donc en zone urbaine, en forêt, ou en bord de mer. Il arrive également que certains policiers à cheval soient présents lors de de cérémonies officielles.
Les policiers à cheval ont l’avantage de pouvoir se rendre dans des zones difficiles d’accès, notamment en milieu rural. La hauteur du cheval permet à son cavalier d’avoir une excellente vision périphérique, contrairement à un patrouille à pieds ou en VTT. Il est ainsi plus facile de voir les mouvements de foule lors de manifestations, ou encore de repérer des infractions ou des agressions et d’agir rapidement. Le cheval impose une certaine autorité mais aussi de la sympathie auprès des citoyens, et facilite ainsi le travail des policiers.
Les principales missions des policiers à cheval de la police nationale sont les suivantes :
– Assurer le service d’ordre lors d’événements exceptionnels : comme des manifestations sportives ou culturelles, ou encore lors de revendications sociales (grèves). Lors de matchs importants, les policiers à cheval peuvent se rendre aux abords du stade pour assurer la sécurité du public. Le policier à cheval surveille les mouvements de foule, mais aussi les infractions et les délits.
– Veiller à la sécurité publique : en patrouillant dans des endroits sensibles, notamment dans les endroits touristiques en période estivale. Les policiers interviennent par exemple lors d’agressions ou de vols à l’arraché. Ils peuvent aussi sécuriser certains grands espaces boisés situés près d’une grande ville, ou encore des zones résidentielles. Ils luttent ainsi contre la délinquance en assurant une mission de sécurité et de prévention.
– Seconder les services de police judiciaire : par exemple lors de la recherche de personnes disparues ou en fuite. Certains lieux comme les forêts sont inaccessibles aux véhicules lors de battues.