Sept Britanniques, dont deux mineurs, soupçonnés d’avoir délibérément foncé en voiture lundi 19 octobre au soir sur un gendarme en faction près de l’ambassade d’Israël avant de s’enfuir, ont été arrêtés cette nuit, d’après les informations de RTL.
Les enquêteurs soupçonnent un « hit and run », des violences volontaires sur les forces de l’ordre importées des États-Unis. La scène s’est déroulée à 18h50 lundi 19 octobre à deux pas des Champs-Élysées. Une BMW suivie d’une Mercedes, avec plusieurs personnes à bord, foncent sur un gendarme mobile en faction devant l’ambassade d’Israël.
Le conducteur manque sa cible et les deux voitures s’enfuient pied au plancher dans Paris. Très vite les policiers constatent que les plaques des deux voitures, relevées grâce aux caméras de vidéosurveillance, sont fausses.
De vastes opérations de recherche sont lancées.
Elles ont abouti cette nuit, selon les informations de RTL, à l’interpellation de sept personnes soupçonnées d’être les auteurs de cette agression qui aurait pu être dramatique. Sept suspects sans documents d’identité mais qui déclarent tous être de nationalité britannique. Quatre hommes, trois femmes, deux d’entre eux sont des mineurs.
Les forces de l’ordre soupçonnent fortement un « hit and run », c’est-à-dire une agression froide et réfléchie, qui consiste à percuter volontairement un policier ou un gendarme avant de s’enfuir, un phénomène importé des États-Unis. L’enquête, ouverte pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique a été confiée à la première Direction de la police judiciaire de Paris.
(Source RTL)
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